36éme jour: Sobrado dos Monxes- > Arzùa - 24 km
Aujourd'hui, je débute ma 6ème et dernière semaine.
Ce matin, nous partons à cinq: Blanca, Irena, Patricia et Juan, un madrilène parti d'Irun, le même jour qu'Irène. Un homme seul pour quatre femmes seules.
Nous avons mangé hier soir avec lui. C'est la 5ème fois qu'il fait le chemin. Il constate qu'il y a beaucoup de femmes seules
Je pense qu'au départ d'Irun, ce n'était pas le cas, mais les hommes seuls sont allés plus vite et sont déjà arrivés à Santiago. Beaucoup aussi ont choisi de bifurquer sur le "Camino Primitivo" réputé plus difficile.
C'est vrai qu'actuellement , les femmes seules représentent presque la moitié des pélerins du " Camino del Norte".
Nous partons donc à cinq assez tard vers 8 h 45. Au bar, tous les pélerins voulaient déjeuner et le barman ne savait pas où donner de la tête.
Progressivement, nous quittons la région très rurale et reculée où nous étions pour pénétrer dans des contrées toujours agricoles mais plus habitées , moins rustiques. Nous nous arrêtons quelques minutes pour voir le soleil se lever sur le monastère. Des champs entrecoupés de bois. Des vaches, un âne. Les eucalyptus font leur réapparition au détriment des chênes et des châtaigners.
Également, quelques bouleaux, des noyers aussi.
Les petites exploitations de montagne laissent la place à des fermes plus importantes. L'ensilage revient.
Au bout de dix kilomètres, notre pause du matin et puis l'asphalte. Irène a mal. Elle a un problème de ménisque au genou et une tendinite sur le bas de la jambe. Juan lui porte son sac et en final, Blanca arrête une voiture. Nous sommes à peine à un kilomètre de notre destination.
Juan nous réserve une auberge touristique.
A Arzúa, nous rejoignons le Camino Frances. Nous allons nous sentir moins seuls!
Et ce soir, pulpo...
Ce matin, nous partons à cinq: Blanca, Irena, Patricia et Juan, un madrilène parti d'Irun, le même jour qu'Irène. Un homme seul pour quatre femmes seules.
Nous avons mangé hier soir avec lui. C'est la 5ème fois qu'il fait le chemin. Il constate qu'il y a beaucoup de femmes seules
Je pense qu'au départ d'Irun, ce n'était pas le cas, mais les hommes seuls sont allés plus vite et sont déjà arrivés à Santiago. Beaucoup aussi ont choisi de bifurquer sur le "Camino Primitivo" réputé plus difficile.
C'est vrai qu'actuellement , les femmes seules représentent presque la moitié des pélerins du " Camino del Norte".
Nous partons donc à cinq assez tard vers 8 h 45. Au bar, tous les pélerins voulaient déjeuner et le barman ne savait pas où donner de la tête.
Progressivement, nous quittons la région très rurale et reculée où nous étions pour pénétrer dans des contrées toujours agricoles mais plus habitées , moins rustiques. Nous nous arrêtons quelques minutes pour voir le soleil se lever sur le monastère. Des champs entrecoupés de bois. Des vaches, un âne. Les eucalyptus font leur réapparition au détriment des chênes et des châtaigners.
Également, quelques bouleaux, des noyers aussi.
Les petites exploitations de montagne laissent la place à des fermes plus importantes. L'ensilage revient.
Au bout de dix kilomètres, notre pause du matin et puis l'asphalte. Irène a mal. Elle a un problème de ménisque au genou et une tendinite sur le bas de la jambe. Juan lui porte son sac et en final, Blanca arrête une voiture. Nous sommes à peine à un kilomètre de notre destination.
Juan nous réserve une auberge touristique.
A Arzúa, nous rejoignons le Camino Frances. Nous allons nous sentir moins seuls!
Et ce soir, pulpo...
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La campagne |
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Horréo |
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Chapelle |
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Fontaine |
Ce n'est pas encore la banlieue de Santiago, mais ça viendra ...
RépondreSupprimerLe décor parait encore typiquement rural et ton portable de bonne composition.
Difficile à dire pourquoi les hommes accélèrent et se raréfient en arrivant au bout. Est ce à dire que les garçons ont une vision plus "sportive" et moins contemplative que les filles de ce parcours ? Certains seraient ils troublés à l'idée d'une fréquentation féminine au quotidien pendant des semaines de la, où des mêmes binômes,au point qu'ils préfèrent fuir ensemble ?
La TV diffuse "Un taxi pour Tobrouk" avec Aznavour et Ventura. Pour le coup, que des gars.
700 kms qu'ils ont à faire à pied dans le désert de Lybie entre les lignes ennemies. Et à ses camarades proches de l'abandon spéculatif, cette réplique inénarrable de Maurice Biraud : "Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche". Aznavour a depuis rejoint "La marche des anges".
Ce n'est peut être pas le "chemin primitif", mesdames mais, votre circuit du nord contourné n'a pas l'air d'une ballade d'agrément non plus. La preuve par Irène.
Bonne nuit de récupération. Bizz !
Bonsoir sœurette,
RépondreSupprimerC'est curieux ces horreos, c'est joli, et je ne connaissais pas.
Courage t'arrives au bout, ton portable est mignon comme tout, les lunettes tu t'en arranges pas trop mal, c'est super! Santiago est là dans 2 jours. Alors sur ce.......
Bonne nuit fait de beaux rêves et
Gros bisous
Question randonnée dans toutes nos sorties rando j ai toujours vu une majorité de nanas et très peu de mecs aussi je trouve que le chemin n en est que le reflet Bichonne bien lunettes et téléphone pour que nous puissions suivre ton périple jusqu au bout Ils sont déjà bien bien loin nos deux premiers jours passés ensemble et pourtant il me semble que c était hier bisous tu y es presque
RépondreSupprimerCoucou ,
RépondreSupprimerMême sur les chemins de Compostelle il n'y a pas la parité.
Il y a quelque décennies les hommes étaient certainement plus nombreux que les femmes...
Bientôt c'est la fin de ton périple alors profite bien de ces derniers moments uniques entre filles puisque les hommes ont fui....
Gros bisous.
Belle et douce nuit