J16 - 03 Octobre - A Ramallosa -> Vigo : 25 km
Pas de pluie ce matin. La brume enveloppe la petite ville d'où je pars. Après 2km de déambulation semi-urbaine, je passe sur un pont roman du XIII ème qui est sur le tracé d'une ancienne voie romaine. Bien sûr, il a été réhabilité plusieurs fois et à présent, il n'est plus utilisé que par les pîétons. A la sortie du pont, je pourrais prendre le chemin officiel qui passe à l'intérieur, mais je préfère rester sur le bord de mer. A la sortie du pont, je longe une étendue lagunaire pour rejoindre le bord de mer, la baie de Vigo.
C'est là que je recontre une jeune espagnole, une des 1ères. Nous engageons toutes les 2 sur une plage, puis elle remonte sur le bord. Feeling sans doute. Je me retrouve devant un bras de mer, je dois faire demi-tour. La lumière est belle. Deux jeunes hérons dans une grosse flaque d'eau de mer au milieu du sable.
J'avance ainsi de plage en plage. Parfois sur des passerelles, parfois sur des surfaces carrelées avec des carreaux de ciment, parfois sur des petites routes. Le balisage est light car on n'est pas sur le chemin officiel. Je vérifie régulièrement sur mon portable. La côte est assez déchiquetée. Je ne peux pas passer par tous les caps et toutes les pointes.
Je m'arrête au bout de 11 km pour ma pause du matin. Je me sens fatiguée aujourd'hui. Des français et des allemands. Je repars en dépassant les 3 soeurs canadiennes. Elles étaient à l'auberge hier soir. Et je les avais déjà croisées au moins une fois avant.
Et le schéma se répète: petite route, bord de plage, plage.
A Oïa, un pont permet de rejoindre la petite île de Toralla. La traversée est privée, réservée aux résidents de l'île.
Pour le déjeuner, j'hésite entre un vrai repas et une vraie pause dans un endroit calme et un pique-nique sur la plage. C'est aujourd'hui mon dernier jour de plage. C'est une plage urbaine. Je m'écarte et je m'installe sur une table de pique-nique.
Et bientôt, c'est l'entrée dans Vigo, qui n'en finit pas. Nous passons devant les chantiers navals.
Vigo est une grande ville. C'est la plus grande ville de Galice.
Je m'arrête à l'auberge de la junta de Galicia,.93 places en plusieurs dortoirs. A çôté de moi, Julia, une ukrainienne qui vit au Portugal, au dessus de moi, Louis, un jeune français qui vit en Norvège. Et derrière moi, un ronfleur patenté. Ça promet.
Eh ben cet année tu auras été bien accompagnée par l'Océan. Super !
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