13ème jour: Helgueras-> Güemes: 17 km

Petite étape aujourd'hui dans la campagne de Cantabrie. Très rural. Des vaches, des bouses de vaches, des chèvres, des pâturages, et de l'asphalte. Nous avons très beau temps. Soleil accompagné d'un petit vent frais.
Je marche avec Daniel, Dominique et Philippe, 3 français que je croise depuis Getaria. Ils vont s'arrêter à Santander.
Dommage! Ce sont des parisiens.
Ce matin, grasse matinée- Nous nous sommes réveillés à 7 h 45. Et du coup , nous n'avons commencé à marcher qu'à 8 h 50 après un copieux petit déjeuner.
Après notre arrivée ici à Güemes, à l'alberge, à 13 h 10, un repas en commun nous est proposé. Le summum du confort.
Ici, c'est un très grand gîte très spécial: 100 lits. On aura aussi le repas en commun ce soir et demain matin le petit déjeuner.
A 19 h 30, avant le repas, une conférence sur la philosophie de l'auberge.
Mon téléphone fonctionne toujours a minima - en mode sécurisé et mes chaussures sont en train de rendre l'âme.
Je vais essayer de régler tout ça à Santander.
Dominique s'est proposé pour me masser les pieds. Et bien j'ai accepté. Avec la chaleur qui est revenue, j'ai à nouveau les pieds qui chauffent ...
Après le blog, la sieste - on est trop bien ici.






L'arrivée à l'auberge
Le repas  pris en commun

Vue sur les chambres et le jardin



Commentaires

  1. Quel rythme Françoise! Quelle rencontre! De la nature entêtante qui monte à travers tes mots. Des gens. Tu ne sembles pas à l'écart du monde ni même au bord. Je te suis chaque soir avec plaisir. Avec un soupçon d'envie aussi (la conscience de l'enfermement surtout derrière l'ordinateur). A te lire au fil des jours, ton corps et ton courage ne cessent de se renforcer. Dans ce que tu nous communiques, je crois apercevoir du nouveau à chaque fois. En somme, le blog est pour nous/moi plein d'intérêt: une échappée. Mais toi, ce choix de garder le fil et de t'y tenir avec ceux qui sont restés derrière et qui ne sont pas du chemin, dis-nous ce qu'il t'apporte. Toi qui a des éléments de comparaison avec ta route en 2002. Je te souhaites une belle étape ce soir en bonne compagnie et de beaux paysages à découvrir demain en cheminant. T'embrasse fort. Br

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  2. En effet, profite des moments qui passent, car "La vie est un bien perdu pour celui qui ne l’a pas vécu comme il aurait voulu." (Mihai Eminescu, poète roumain, parti trop vite pour le coup, pas par un beau matin et sans sac à dos).
    C'est là que le voyage commence à prendre de la densité, avec ce genre de difficulté, et ne ressemble plus à une simple longue ballade du dimanche. Le portable, passe encore, mais les chaussures ... elles ont craqué avant la marcheuse, c'est assez dire l'effort.
    Très surmontable, en y mettant le temps qu'il faut. Une chaussure, ça peut éventuellement se recoller chez un bon cordonnier, ça se rachète, voire une bonne paire de basket peut suppléer (avantage légèreté, moins chaud, formatage au pied plus rapide etc).
    Ne pas hésiter sur les massages, même si l'occasion se présente en ville, un des rares moyens connus pour remettre le corps en phase avec le courage.
    Bonne suite

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