14ème jour: Güemes -> Santander - 16 km
Après une mauvaise nuit - trop d'émotions, trop de bruit, trop chaud, trop de sieste et une contracture à l'omoplate droite certainement dûe à un coup de froid (porte ouverte la nuit ?) - et un bon petit déjeuner communautaire, départ vers Santander via le chemin du littoral, avec Dominique.
Philippe et Daniel sont partis devant par la route pour prendre leur bus de retour.
Dominique le prendra demain matin.
Très beau temps - un peu vif au départ. Normal, on est sur l'atlantique et au mois de septembre.
Des falaises. On se croirait en Normandie du côté d'Etretat. Vivifiant. Beau.
Des plages. Des vagues. Des petits points noirs dans la mer qui ressemblent à des requins de loin. Des surfeurs qui attendent la vague.
Nous prenons le bateau pour traverser la baie de Santander. 20 mn de traversée.
C'est dimanche.
Le ciel à viré au gris.
Sur l'avenue devant la mer, une arrivée de course à pied.
Il est 12 h 30
Boutiques en grande partie fermées.
Passage par l'office de tourisme pour se repérer, puis pause ďéjeuner.
Je marche portée par les pas de ceux qui me précèdent.
Je marche pour me sentir vivante et libre.
Je marche pour faire un bout de chemin avec toi que je ne connais pas.
Je marche pour ne pas traverser la vie sans avoir vécu.
Hier soir, nous avons rencontré le père Esnesto, le créateur de l'auberge de Güemes qu'il a construite avec des bénévoles à partir de sa maison natale qui tombait en ruine. Quel personnage. 80 ans.
L'accueil et les "Donativo " des pélerins de Santiago lui permettent de mener à bien des projets humanitaires avec des jeunes du tiers monde, avec les prisonniers du centre carcéral proche. Il se préoccupe aussi delà préservation du littoral de Cantabrie.
Pour lui, ce qui l'intéresse, au delà du chemin de Santiago, c'est le chemin de la vie.
Ancien prêtre ouvrier, c'est une vraie figure d'humanité. Pour se faire une idée du monde, il en fait le tour avec une land rover. Il défend ses idées de libération avec passion. Et il fait preuve d'une créativité étonnante.
Ses paroles, sa présence, ses actions et sa philosophie m'ont beaucoup touchée.
Philippe et Daniel sont partis devant par la route pour prendre leur bus de retour.
Dominique le prendra demain matin.
Très beau temps - un peu vif au départ. Normal, on est sur l'atlantique et au mois de septembre.
Des falaises. On se croirait en Normandie du côté d'Etretat. Vivifiant. Beau.
Des plages. Des vagues. Des petits points noirs dans la mer qui ressemblent à des requins de loin. Des surfeurs qui attendent la vague.
Nous prenons le bateau pour traverser la baie de Santander. 20 mn de traversée.
C'est dimanche.
Le ciel à viré au gris.
Sur l'avenue devant la mer, une arrivée de course à pied.
Il est 12 h 30
Boutiques en grande partie fermées.
Passage par l'office de tourisme pour se repérer, puis pause ďéjeuner.
Je marche portée par les pas de ceux qui me précèdent.
Je marche pour me sentir vivante et libre.
Je marche pour faire un bout de chemin avec toi que je ne connais pas.
Je marche pour ne pas traverser la vie sans avoir vécu.
Hier soir, nous avons rencontré le père Esnesto, le créateur de l'auberge de Güemes qu'il a construite avec des bénévoles à partir de sa maison natale qui tombait en ruine. Quel personnage. 80 ans.
L'accueil et les "Donativo " des pélerins de Santiago lui permettent de mener à bien des projets humanitaires avec des jeunes du tiers monde, avec les prisonniers du centre carcéral proche. Il se préoccupe aussi delà préservation du littoral de Cantabrie.
Pour lui, ce qui l'intéresse, au delà du chemin de Santiago, c'est le chemin de la vie.
Ancien prêtre ouvrier, c'est une vraie figure d'humanité. Pour se faire une idée du monde, il en fait le tour avec une land rover. Il défend ses idées de libération avec passion. Et il fait preuve d'une créativité étonnante.
Ses paroles, sa présence, ses actions et sa philosophie m'ont beaucoup touchée.
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Les falaises et la mer avant Santander |
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L'arrivée sur le paséo de Santander |
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCôte découpée, beaucoup de transferts par mer finalement.
RépondreSupprimerFaire avec la ville, c’est parfois nécessaire et utile.
Bonne route, demain comme hier.
Une meilleure nuit en attendant.
C'est vraiment bien de te lire. Aujourd'hui à Paris nous avons joui d'une belle journée. J'ai vu ma fille (après quelques heures de com sur ordi) à l'école militaire qui dessinait pour le public et qui exposait quelques oeuvres. J'ai vu de magnifiques chevaux dans leurs écuries. Puis j'ai marché jusqu'au métro Palais royal en passant par le champs de Mars et en longeant la Seine. Le coucher de soleil dans les Tuileries étaient incroyable. Paris sait se vêtir de douceur. Il nous faut juste trouver/arracher du temps pour pouvoir la goûter. Marcher et se sentir vivante. Je t'entends.Et l'inoubliable beauté des rencontres. Tu nous convaincs. Peut-être un jour moi aussi marcherai-je dans les pas de ceux et celles qui suivent ce chemin. J'espère que la douleur dans ton épaule va disparaitre. J'imagine que tu vas encore longer la mer. Trouver un maillot de bain ne serait donc pas un luxe. Te souhaite bon vent et bonne route pour les jours qui viennent. T'embrasse fort Françoise. BR
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