18ème jour: Serdio -> Pendueles : 20 km
La journée s'annonce maussade. Ciel gris - nuit courte et agitée.
Je prends un solide petit ďéjeuner à la Taberna. J'allume mon téléphone pour souhaiter une bonne journée à mon mari. Surprise, sur mon portable, toutes les fonctionnalités apparaissent comme disponibles. Le mode sécurisé a disparu. Tout est dit. Rien à ajouter.
Je déguste les conversations des uns et des autres sur Whatsapp. Je suis tentée de répondre. Non - la communication, c'est le soir. Le matin, la priorité, c'est de marcher.
Je prends le chemin, du soleil plein la tête.
Je prends confiance. Mais surtout rester humble. Le manque l'humilité sur le chemin, ça ne pardonne pas!
Je descends guillerette de mon petit village perdu. Serdio. Des carrières à ma droite.
La vallée puis zigzag avec l'autoroute, puis le long de la voie ferrée sur un chemin de terre - ça faisait longtemps!
Je traverse Unquera, village tout en longueur qui fait la frontière entre la province de Cantabrie et la province des Asturies, l'autoroute en surplomb et los picos de Europa à l'horizon - à peine visibles car le temps est resté couvert.
Le bilan de la Cantabrie: De très beaux paysages de littoral, une campagne très rurale et aussi très industrielle autour de Santander, deux ou trois villages très touristiques: Santillana del Mar, Comillas, St Vincente de la barquera, des villages très ruraux, l'autoroute omniprésente et des chemins sur bitume.
Dans un village touristique, le pélerins n'est qu'un touriste désargenté qui va peu dépenser. Dans un village rural, le pélerin participe à l'économie locale. Il permet de maintenir de la vie et de l'activité dans le village.
J'arrive à Colombres
Des maisons aux couleurs vives. Les casonas des Indianos. Les indianos: des espagnols partis faire fortune en Amérique qui sont revenus riches et en ont fait profiter leurs villages d'origine.
Je prends vraiment plaisir à ma route aujourd'hui. 10 h - 10 - c'est l'heure de ma pause du matin. Café expresso.
A la sortie du café, je croise Maria.
Je suis si contente de la voir.Elle attend que la poste soit ouverte pour renvoyer une partie de son paquetage. Sa garde-robe de pélerin est assez étonnante. Elle est venue directement des vendanges en Champagne jusqu'à Santander où elle a commencé à marcher.
Maria a l'air en pleine forme. Je la laisse à ses affaires. Il faut laisser les autres suivre leur route et continuer la sienne. Mais la technologie a du bon. On échange les n°s de téléphone, les adresses mail, les adresses des blogs et on s'embrasse en se souhaitant bon chemin.
Je continue ma route, flirte avec l'autoroute haut perchée sur ses piles, traverse la voie ferrée - non - pas désaffectée - et me retrouve sur le sentier du littoral.
D'une beauté à couper le souffle. Et le soleil de surcroît.
J'aperçois Martina, la hèle et la laisse filer. Pause déjeuner face à la mer qui s'engouffre dans les infractuosités des rochers. Il y a pire comme situation.
Je voulais faire une grosse étape aujourd'hui, mais c'est tellement beau que je renonce. Je vais me poser, rêvasser, pourquoi pas écrire pour tenter de retenir cet instant de beauté.
J'arrive à Pendueles à l'auberge à 14 h 10. L'auberge ouvre à 15 h. Seulement 2 personnes avant moi. L'auberge et l'hospitalier sont au top. Repas végétarien pris en commun ce soir et petit déjeuner demain matin. Cet endroit est parfait pour moi. Musique zen.
J'ai même pu prendre ma bière avant l'ouverture.
Casona d'Indianos à Colombres
Je prends un solide petit ďéjeuner à la Taberna. J'allume mon téléphone pour souhaiter une bonne journée à mon mari. Surprise, sur mon portable, toutes les fonctionnalités apparaissent comme disponibles. Le mode sécurisé a disparu. Tout est dit. Rien à ajouter.
Je déguste les conversations des uns et des autres sur Whatsapp. Je suis tentée de répondre. Non - la communication, c'est le soir. Le matin, la priorité, c'est de marcher.
Je prends le chemin, du soleil plein la tête.
Je prends confiance. Mais surtout rester humble. Le manque l'humilité sur le chemin, ça ne pardonne pas!
Je descends guillerette de mon petit village perdu. Serdio. Des carrières à ma droite.
La vallée puis zigzag avec l'autoroute, puis le long de la voie ferrée sur un chemin de terre - ça faisait longtemps!
Je traverse Unquera, village tout en longueur qui fait la frontière entre la province de Cantabrie et la province des Asturies, l'autoroute en surplomb et los picos de Europa à l'horizon - à peine visibles car le temps est resté couvert.
Le bilan de la Cantabrie: De très beaux paysages de littoral, une campagne très rurale et aussi très industrielle autour de Santander, deux ou trois villages très touristiques: Santillana del Mar, Comillas, St Vincente de la barquera, des villages très ruraux, l'autoroute omniprésente et des chemins sur bitume.
Dans un village touristique, le pélerins n'est qu'un touriste désargenté qui va peu dépenser. Dans un village rural, le pélerin participe à l'économie locale. Il permet de maintenir de la vie et de l'activité dans le village.
J'arrive à Colombres
Des maisons aux couleurs vives. Les casonas des Indianos. Les indianos: des espagnols partis faire fortune en Amérique qui sont revenus riches et en ont fait profiter leurs villages d'origine.
Je prends vraiment plaisir à ma route aujourd'hui. 10 h - 10 - c'est l'heure de ma pause du matin. Café expresso.
A la sortie du café, je croise Maria.
Je suis si contente de la voir.Elle attend que la poste soit ouverte pour renvoyer une partie de son paquetage. Sa garde-robe de pélerin est assez étonnante. Elle est venue directement des vendanges en Champagne jusqu'à Santander où elle a commencé à marcher.
Maria a l'air en pleine forme. Je la laisse à ses affaires. Il faut laisser les autres suivre leur route et continuer la sienne. Mais la technologie a du bon. On échange les n°s de téléphone, les adresses mail, les adresses des blogs et on s'embrasse en se souhaitant bon chemin.
Je continue ma route, flirte avec l'autoroute haut perchée sur ses piles, traverse la voie ferrée - non - pas désaffectée - et me retrouve sur le sentier du littoral.
D'une beauté à couper le souffle. Et le soleil de surcroît.
J'aperçois Martina, la hèle et la laisse filer. Pause déjeuner face à la mer qui s'engouffre dans les infractuosités des rochers. Il y a pire comme situation.
Je voulais faire une grosse étape aujourd'hui, mais c'est tellement beau que je renonce. Je vais me poser, rêvasser, pourquoi pas écrire pour tenter de retenir cet instant de beauté.
J'arrive à Pendueles à l'auberge à 14 h 10. L'auberge ouvre à 15 h. Seulement 2 personnes avant moi. L'auberge et l'hospitalier sont au top. Repas végétarien pris en commun ce soir et petit déjeuner demain matin. Cet endroit est parfait pour moi. Musique zen.
J'ai même pu prendre ma bière avant l'ouverture.
Casona d'Indianos à Colombres
 |
| La côte avant Pendueles |
Toujours ce plaisir à te lire. Cette 18ème étape jusqu'à Pendueles je la découvre aujourd'hui vendredi 21. Mais dis-moi tu n'as encore rien écrit aujourd'hui et c'est déjà le soir? Ah je regarderai tout à l'heure. Sans doute l'étape était-elle plus longue. J'espère que ton portable aux fonctionnalités retrouvées te sert en bon outil fidèle. T'embrasse fort Br
RépondreSupprimer