19ème jour - Pentueles -> Niembro : 30 km?
Journée de mise à l'épreuve - c'est ainsi que je pourrais qualifier la journée - intéressante mais éprouvante.
Je pars à 7 h 20 , après un bon petit déjeuner à l'auberge, dans les pas de deux jeunes allemands qui m'y autorisent. J'ai peur de me perdre. Le jour n'est pas encore levé.
Il y a deux chemins possibles - par la côte ou en longeant la nationale. A un pélerin qui pose la question du choix, l'hospitalero répond: le bon chemin est celui qui te rend heureux. Encore faut-il le trouver. Nous partons vers la côte - c'est ce qui me va, puis retour sur la nationale. Je les suis à 50 m.
Tout de même J'ai un doute. Gagné: je les ai suivis et je me suis perdue!
GPS - Merci la technologie- je coupe à travers une forêt d'eucalyptus pour rejoindre la mer. Je retrouve un balisage et le prend en sens inverse sous le regard étonné des pélerins. 3 km de rab - tant pis. Je suis aux "Arenillas de Bufones" - la mer gronde mais elle ne jaillit pas comme elle peut le faire certaines fois. Il fait beau.
Je reprends ma route et mon sentier côtier.
Je passe beaucoup de temps à chercher. Le balisage du chemin est assez approximatif. C'est fatigant de chercher sa route sans arrêt. Sûr que c'est plus facile quand on est plusieurs.
J'arrive à Llanes. Je prends le temps d'aller voir le port et les cubes de la Mémoire peints par l'artiste basque Augustin Ibarrola. Le temps s'est couvert à présent.
L'orage menace.
12 h 40 . Je déjeune dans un bar. Salade mixte et part de tortilla. J'ai de la chance qu'ils acceptent de me servir. Chez les espagnols, le repas, c'est à partir de 13 h.
Retirer de l'argent aussi.
L'office de tourisme m'a donné la liste des auberges et des pensions. Exceptionnellement, j'appelle pour réserver. Pas de réponse.
Je poursuis ma route et continue de me perdre vaillamment. Le chemin côtier est mal balisé.
L'auberge que j'envisageais à Célorio est fermée. Mon portable est vide. Il commence à pleuvoir. J'ai la liste des pensions - mais je ne pas appeler.
J'arrive à Niembro. Des touristes espagnols m'aident à trouver la pension. Loin de tout. Il est 17 h 20. Cela fait 10 h que je traîne sur la route, en incluant les pauses.
Une chambre pour moi toute seule - une baignoire. 30 € . Le même prix si on était deux.
Je suis vannée. Il me faut trouver un ou une compagnon de route . Marre de me perdre.
A priori, fini le chemin côtier. Ce devrait être plus simple. Et il devrait faire beau.
Au fait, mon téléphone s'est remis à fonctionner en mode sécurisé. L'humidité sans doute!
Je pars à 7 h 20 , après un bon petit déjeuner à l'auberge, dans les pas de deux jeunes allemands qui m'y autorisent. J'ai peur de me perdre. Le jour n'est pas encore levé.
Il y a deux chemins possibles - par la côte ou en longeant la nationale. A un pélerin qui pose la question du choix, l'hospitalero répond: le bon chemin est celui qui te rend heureux. Encore faut-il le trouver. Nous partons vers la côte - c'est ce qui me va, puis retour sur la nationale. Je les suis à 50 m.
Tout de même J'ai un doute. Gagné: je les ai suivis et je me suis perdue!
GPS - Merci la technologie- je coupe à travers une forêt d'eucalyptus pour rejoindre la mer. Je retrouve un balisage et le prend en sens inverse sous le regard étonné des pélerins. 3 km de rab - tant pis. Je suis aux "Arenillas de Bufones" - la mer gronde mais elle ne jaillit pas comme elle peut le faire certaines fois. Il fait beau.
Je reprends ma route et mon sentier côtier.
Je passe beaucoup de temps à chercher. Le balisage du chemin est assez approximatif. C'est fatigant de chercher sa route sans arrêt. Sûr que c'est plus facile quand on est plusieurs.
J'arrive à Llanes. Je prends le temps d'aller voir le port et les cubes de la Mémoire peints par l'artiste basque Augustin Ibarrola. Le temps s'est couvert à présent.
12 h 40 . Je déjeune dans un bar. Salade mixte et part de tortilla. J'ai de la chance qu'ils acceptent de me servir. Chez les espagnols, le repas, c'est à partir de 13 h.
Retirer de l'argent aussi.
L'office de tourisme m'a donné la liste des auberges et des pensions. Exceptionnellement, j'appelle pour réserver. Pas de réponse.
Je poursuis ma route et continue de me perdre vaillamment. Le chemin côtier est mal balisé.
L'auberge que j'envisageais à Célorio est fermée. Mon portable est vide. Il commence à pleuvoir. J'ai la liste des pensions - mais je ne pas appeler.
J'arrive à Niembro. Des touristes espagnols m'aident à trouver la pension. Loin de tout. Il est 17 h 20. Cela fait 10 h que je traîne sur la route, en incluant les pauses.
Une chambre pour moi toute seule - une baignoire. 30 € . Le même prix si on était deux.
Je suis vannée. Il me faut trouver un ou une compagnon de route . Marre de me perdre.
A priori, fini le chemin côtier. Ce devrait être plus simple. Et il devrait faire beau.
Au fait, mon téléphone s'est remis à fonctionner en mode sécurisé. L'humidité sans doute!
![]() |
Passage de barrière de champ |
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Les cubes de la Mémoire au Port de Llanes |
Beau paysage marin
RépondreSupprimerAprès la pluie, le beau temps, demain sera donc une journée super, éclaircie physique et psychique.
et demain matin avec un bon bain et un bon dodo, ce sera un nouveau jour. Confiance en ton"Toi qui sait" C'est beau ce que tu vis, et nous fait vivre. Merci
Bisous sœurette. M.A
Je m'étonnais de ne pas te lire ! Ta page et mon commentaire (sur celle d'hier) se sont croisés.
RépondreSupprimerUne longue étape : 30kms en cherchant de surcroit son chemin avec les premiers frimas de l’automne ou bien l’influence océanique, comment ne pas être vannée ! Vu d'ici, ta soirée cocooning à l’abri du brouillard et de la pluie semble plus que méritée après l'épreuve. Te souhaite une très bonne nuit, Françoise, pour accueillir, demain ou après-demain, la réapparition de l'été indien. Et celle des pèlerins partageurs de rires et de kilomètres ! Ton portable manifestement capricieux semble malgré tout garder un état de santé à peu près stable. Courage pour la suite. Tiens-nous au courant. T’embrasse fort. Br
"le bon chemin est celui qui te rend heureux" : il est drôle l'hospitalero.Il ne doit pas connaitre la folle complainte :
RépondreSupprimer"Je n'ai jamais su dire
Pourquoi j'étais distrait.
Je n'ai pas su sourire
A tel ou tel attrait.
J'étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s'est dissoute.
Poussière était mon nom." (Charles Trenet)
La vie est faite de questionnements. L'arbre à un tronc et plusieurs branches. Il est fait ainsi. Se tromper fait parti de notre vie. "Le doute" cherches et tu trouveras. Crois et tu verras. On y arrive toujours. Chacun son temps. Courage et bon cheminement. Tu es sur la bonne voie.
RépondreSupprimerFanta
La vie est faite de questionnements. L'arbre à un tronc et plusieurs branches. Il est fait ainsi. Se tromper fait parti de notre vie. "Le doute" cherches et tu trouveras. Crois et tu verras. On y arrive toujours. Chacun son temps. Courage et bon cheminement. Tu es sur la bonne voie.
RépondreSupprimerFanta