21 ème jour - San Esteban de Leces-> Priesca : 23 km?
Je suis la première arrivée à l'auberge ce soir. Je fais laver et sécher tout mon linge. C'était mon objectif de la journée. Je suis contente. Il fait beau et je suis très confortablement installée sur une chaise longue! Face à la montagne.
J'avais besoin d'un peu de répit. Les deux jours passés ont été un peu rudes.
Ce matin, au départ, c'était un peu bof. Moi - pas le paysage. Montées, descentes, passage dans des petits villages endormis, du soleil, des sentiers surplombant la mer. Du déjà vu, mais un environnement bien agréable. J'étais lasse. La course au gîte et au couvert, c'est épuisant. Pourtant, j'ai bien dormi la nuit dernière malgré un ronfleur efficace - quand il a démarré, tout la chambrée s'est levée pour aller chercher les boules Quies.
Moi je n'ai que des bouchons d'oreille en mousse. Ça ne sert à rien. Malgré ça, je me suis endormie comme un bébé!
A cours de la journée, le ciel s'est couvert.
Café avec Katharina devant la plage de l'Espasa.
Et je reprends la route. Je croise deux espagnols qui déjeunent à Colunga.
Je me joins à eux. Comme il n'est que 12 h 30, nous n'avons pas le choix du menu.
L'escalope de cabrera panée accompagnée de patatas fritas, pas top. Je zappe le dessert. Juste un expresso et je repars avec un des espagnols, un camionneur à la retraite. L'espagnol en question, c'est aussi le ronfleur de la nuit dernière. A priori, il veut pousser plus loin aujourd'hui. Ça me va bien.
Devant l'auberge, Katharina me dit au revoir. Elle va rejoindre Oviedo et faire une excursion dans les montagnes.
1/4 h plus tard, elle a changé d'avis. Elle s'arrête à l'auberge.
J'en a un peu marre de ne pas pouvoir parler français.
Le dernier français avec qui J'ai échangé, c'est Pablo. Il a fait des études de philo. Il est un peu perché. Il écrit beaucoup.
Les pérégrinos viennent de partout. Le plus gros du bataillon, ce sont les allemands, les italiens et les espagnols. Ensuite les français. Puis les hollandais et les anglais et aussi des coréens - il paraît que c'est top pour leur cv. Et des américains, des australiens, des hongrois, des tchèques, des irlandais...Je ne cite que ceux que j'ai croisés. Je suis étonnée du nombre de jeunes. La moitié environ. Des trentenaires
Tous les jeunes que j'ai rencontrés sont végétariens. Et en matière de sexe, je dirais qu'il y a un peu plus d'hommes que de femmes.
Depuis longtemps, je voulais aussi vous parler de Bastien et de Mathias.
Bastien est éducateur, Mathias est un jeune de 16 ans. Ils sont partis pour trois mois de marche avec un budget de 34 € par jour. Pour en savoir plus, association seuil.com
Il y a deux jours, J'ai croisé trois espagnols qui marchaient: la fille, le Papa et le grand-père.
J'avais besoin d'un peu de répit. Les deux jours passés ont été un peu rudes.
Ce matin, au départ, c'était un peu bof. Moi - pas le paysage. Montées, descentes, passage dans des petits villages endormis, du soleil, des sentiers surplombant la mer. Du déjà vu, mais un environnement bien agréable. J'étais lasse. La course au gîte et au couvert, c'est épuisant. Pourtant, j'ai bien dormi la nuit dernière malgré un ronfleur efficace - quand il a démarré, tout la chambrée s'est levée pour aller chercher les boules Quies.
Moi je n'ai que des bouchons d'oreille en mousse. Ça ne sert à rien. Malgré ça, je me suis endormie comme un bébé!
A cours de la journée, le ciel s'est couvert.
Café avec Katharina devant la plage de l'Espasa.
Et je reprends la route. Je croise deux espagnols qui déjeunent à Colunga.
Je me joins à eux. Comme il n'est que 12 h 30, nous n'avons pas le choix du menu.
L'escalope de cabrera panée accompagnée de patatas fritas, pas top. Je zappe le dessert. Juste un expresso et je repars avec un des espagnols, un camionneur à la retraite. L'espagnol en question, c'est aussi le ronfleur de la nuit dernière. A priori, il veut pousser plus loin aujourd'hui. Ça me va bien.
Devant l'auberge, Katharina me dit au revoir. Elle va rejoindre Oviedo et faire une excursion dans les montagnes.
1/4 h plus tard, elle a changé d'avis. Elle s'arrête à l'auberge.
J'en a un peu marre de ne pas pouvoir parler français.
Le dernier français avec qui J'ai échangé, c'est Pablo. Il a fait des études de philo. Il est un peu perché. Il écrit beaucoup.
Les pérégrinos viennent de partout. Le plus gros du bataillon, ce sont les allemands, les italiens et les espagnols. Ensuite les français. Puis les hollandais et les anglais et aussi des coréens - il paraît que c'est top pour leur cv. Et des américains, des australiens, des hongrois, des tchèques, des irlandais...Je ne cite que ceux que j'ai croisés. Je suis étonnée du nombre de jeunes. La moitié environ. Des trentenaires
Tous les jeunes que j'ai rencontrés sont végétariens. Et en matière de sexe, je dirais qu'il y a un peu plus d'hommes que de femmes.
Depuis longtemps, je voulais aussi vous parler de Bastien et de Mathias.
Bastien est éducateur, Mathias est un jeune de 16 ans. Ils sont partis pour trois mois de marche avec un budget de 34 € par jour. Pour en savoir plus, association seuil.com
Il y a deux jours, J'ai croisé trois espagnols qui marchaient: la fille, le Papa et le grand-père.
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| Pont romain |
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| Silo à maïs |
Tant mieux que tu t'es posé un peu cette soirée.
RépondreSupprimerJe suis surprise de la verdure autour de toi, je pensais à un paysage beaucoup plus sec.
Rustique le silo à maïs, ça ferait sourire papa!
Les chaussures tiennent le coup avec tout ces pas?
Bon repos à l'enthousiaste guerrière de la marche.
Merci
Très intéressant ce pont "romain" en ogive. Car, je ne suis pas sûr que les architectes romains employaient très souvent cette forme, préférant l'arc plus classique. L'ogive me parait très XIIème et gothique. A vérifier.
RépondreSupprimerUne petite moitié de chemin t'attend sous le signe de l'automne. Les couleurs vont peut être changer, ça va être magnifique. Puisse l'été indien t'accompagner jusqu'au bout.
Bonne route demain.
j'ai cru que c'était ton auberge cette jolie cabane !!!!
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