22 ème jour : Priesca -> Peón - 25 km?
Ce matin, nous partons sous la pluie. Une pluie fine, mais de la pluie. Avant tout, il faut protéger ses affaires pour qu'elles restent sèches, donc, bâcher le sac à dos. Pour ma part, c'est avec un sac poubelle car je n'ai pas de protège sac. Et mettre une cape de pluie pour englober le tout. Ça donne une espèce d'extraterrestre bossu. Ma cape de pluie n'est pas adaptée. C'est une cape de pluie pour la promenade. Je n'arrive pas vraiment à recouvrir le sac.
Mes chaussures - je les ai récollées hier soir. J'ai de gros doutes. Mais j'ai des guêtres. Et elles me sont bien utiles, car ça empêche l'eau d'entrer dans la chaussure par dessus. Pas question de mettre un pantalon quand il pleut. Il vaut mieux un short. Moins on mouille ses vêtements, mieux c'est.
Je protège aussi avec un plastique mon portable et mon guide.
Le climat de cette région de l'Espagne est un climat océanique. Et en plus, il y a la Cordillera Cantabrica qui forme une barrière montagneuse assez proche de la côte. Donc clairement, c'est assez humide.
Et c'est pour ça que c'est bien vert.
La fleur que je vois le plus depuis le début, c'est l'hortensia. Plutôt rose.
Les pélerins que je rencontre sont, sauf exception, bien équipés.
Ça y est. On est partis.
La région de Villaviciosa que nous traversons actuellement est la région de la pomme et du cidre. Le cidre n'a pas du tout le même goût que chez nous. Mais je ne sais pas le qualifier. Plus âpre ét rude peut-être.
Beaucoup de pommiers donc et des cidreries.
Au bout d'une heure la pluie cesse.
Après Villaviciosa, c'est une petite ballade dans la campagne - des petites routes principalement et puis la grimpette vers le col de "Alto de la Cruz".
La pluie a dû me rafraîchir les idées, car ce matin, j'ai beaucoup de plaisir à marcher. La lassitude est partie. J'aime ce face à face avec la nature. Une nature un peu plus abrupte aujourd'hui.
Je m'arrête avant le col car ça fait 2 h 30 que je marche. J'ai besoin de faire une pause et j'ai faim. Avant de manger, je dois me changer - je suis mouillée par la transpiration - et me rhabiller chaudement parce qu'il fait froid. Sardines, pain + banane. Calorique, mais c'est nécessaire.
Les deux lithuaniennes avec qui je vais dormir ce soir me dépassent et s'inquiètent. Pas moi. Je sais que je vais les rattraper une fois que j'aurais mangé.
Pas de photo au col car le ciel est vraiment bouché.
Je retrouve mes lithuaniennes au restaurant. En fait, elles n'avaient rien à manger.
Le gîte n'est pas sur le chemin. Nous appelons pour qu'on vienne nous chercher. Nous avions réservé hier soir. C'est aussi pour cela que je peux être zen.
Le gîte est un ancien restaurant. Les chambres sont dans la maison du propriétaire. J'ai une chambre pour moi toute seule. L'hôtel en quelque sorte - avec un repas ce soir. La nuit, le petit déjeuner, le repas du soir pour 25 €. Une auberge classique avec des dortoirs est en cours d'aménagement. Il y aura 64 lits. Comme je le disais précédemment, dans certains endroits, le pélerin amène sa petite pierre à l'économie locale.
Et mes lithuaniennes: l'une, Virginie, est manager IT (?) et l'autre dont j'ai oublié le nom est masseuse et a quatre enfants dont deux font des études supérieures.
Pour la petite histoire, c'est moi qui ai servi d'interprète entre elles et l'hospitalière hier soir pour la réservation du gîte.
Quant à Katharina, elle est partie vers 7 h 1/4, avant le lever du jour. Elle avait l'air pressée et stressée. Je ne sais pas pourquoi. Chacun se débrouille avec ses peurs.
Nous avons échangé nos coordonnées hier soir.
Mes chaussures - je les ai récollées hier soir. J'ai de gros doutes. Mais j'ai des guêtres. Et elles me sont bien utiles, car ça empêche l'eau d'entrer dans la chaussure par dessus. Pas question de mettre un pantalon quand il pleut. Il vaut mieux un short. Moins on mouille ses vêtements, mieux c'est.
Je protège aussi avec un plastique mon portable et mon guide.
Le climat de cette région de l'Espagne est un climat océanique. Et en plus, il y a la Cordillera Cantabrica qui forme une barrière montagneuse assez proche de la côte. Donc clairement, c'est assez humide.
Et c'est pour ça que c'est bien vert.
La fleur que je vois le plus depuis le début, c'est l'hortensia. Plutôt rose.
Les pélerins que je rencontre sont, sauf exception, bien équipés.
Ça y est. On est partis.
La région de Villaviciosa que nous traversons actuellement est la région de la pomme et du cidre. Le cidre n'a pas du tout le même goût que chez nous. Mais je ne sais pas le qualifier. Plus âpre ét rude peut-être.
Beaucoup de pommiers donc et des cidreries.
Au bout d'une heure la pluie cesse.
Après Villaviciosa, c'est une petite ballade dans la campagne - des petites routes principalement et puis la grimpette vers le col de "Alto de la Cruz".
La pluie a dû me rafraîchir les idées, car ce matin, j'ai beaucoup de plaisir à marcher. La lassitude est partie. J'aime ce face à face avec la nature. Une nature un peu plus abrupte aujourd'hui.
Je m'arrête avant le col car ça fait 2 h 30 que je marche. J'ai besoin de faire une pause et j'ai faim. Avant de manger, je dois me changer - je suis mouillée par la transpiration - et me rhabiller chaudement parce qu'il fait froid. Sardines, pain + banane. Calorique, mais c'est nécessaire.
Les deux lithuaniennes avec qui je vais dormir ce soir me dépassent et s'inquiètent. Pas moi. Je sais que je vais les rattraper une fois que j'aurais mangé.
Pas de photo au col car le ciel est vraiment bouché.
Je retrouve mes lithuaniennes au restaurant. En fait, elles n'avaient rien à manger.
Le gîte n'est pas sur le chemin. Nous appelons pour qu'on vienne nous chercher. Nous avions réservé hier soir. C'est aussi pour cela que je peux être zen.
Le gîte est un ancien restaurant. Les chambres sont dans la maison du propriétaire. J'ai une chambre pour moi toute seule. L'hôtel en quelque sorte - avec un repas ce soir. La nuit, le petit déjeuner, le repas du soir pour 25 €. Une auberge classique avec des dortoirs est en cours d'aménagement. Il y aura 64 lits. Comme je le disais précédemment, dans certains endroits, le pélerin amène sa petite pierre à l'économie locale.
Et mes lithuaniennes: l'une, Virginie, est manager IT (?) et l'autre dont j'ai oublié le nom est masseuse et a quatre enfants dont deux font des études supérieures.
Pour la petite histoire, c'est moi qui ai servi d'interprète entre elles et l'hospitalière hier soir pour la réservation du gîte.
Quant à Katharina, elle est partie vers 7 h 1/4, avant le lever du jour. Elle avait l'air pressée et stressée. Je ne sais pas pourquoi. Chacun se débrouille avec ses peurs.
Nous avons échangé nos coordonnées hier soir.
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Une fleur l'hortensia esseulée |
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Le monument de la pomme à Villaviciosa |
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Les pommiers |
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBravo tu te débrouilles comme une chef, normal que la pluie t'a ravigoté, c'est de l'énergie pure : ions négatifs positifs, et puis tu as des origine Bretonne malgré tout, et tu n'avais pas eu d'eau depuis le début de l'aventure il me semble bien. Jolie la sculpture pomme pomme pomme. Tu trouves de quoi grignoter un peu, je vois des pommes dans les pommiers, bon repos bonne nuit et à demain pour le feuilleton suivant.
RépondreSupprimerQue de chassés croisés dans tes rencontres un vrai feuilleton!
RépondreSupprimerTes photos sont très belles et insolites aussi!
la pluie c'est bien pour les escargots mais attention ou`tu mets les pieds.....
Très bonne nuit sans ronfleur j'espère
Paysages qui font plus penser à la Normandie qu'à l'Andalousie ou à la Grèce, effectivement.
RépondreSupprimerPour les chaussures, l'essentiel est qu'elles tiennent jusqu'à la prochaine boutique de sport.
La suite, demain, la pluie en moins j'espère.
Bon je vois que tu avances et je constate que l être humain est compliqué dans sa tête pour se mettre tout seul dans des petites galères alors qu' il peut s y retrouver sans avoir rien demandé mais c est toujours ma "primarite" qui ressort🤔🤔🤔🤔courage bisous
RépondreSupprimerMa Françoise dans un sac poubelle, non mais j'y crois pas !!!
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