25 ème jour: Saint Martin de Laspra -> El Pitu - 24,5 km
Une belle journée aujourd'hui. Départ à 8 h 15.
Merci pour vos encouragements. Ce n'est pas la déprime, c'est juste que parfois la motivation est en berne comme dans le travail - à un certain moment dans un projet, il arrive qu'on se lasse un peu.
La journée d'aujourd'hui m'a fourni des ingrédients qui ont redonné de la couleur et du fun à la marche.
Une compagne de route. Maria, madrilène, soixante dix ans. Elle parle couramment le français. Je fais sa connaissance au petit déjeuner. Elle parle beaucoup, renverse son café au lait - les espagnols boivent du café au lait le matin - Bref, ça commence mal. Elle me demande si elle peut marcher avec moi les premiers kilomètres. Je ne peux pas dire non. Et elle ajoute: en silence. Je suis rassurée à moitié. Et je veux m'arrêter à Soto del Barco pour voir les maisons des Indianos, dit-t'elle.
De jolis chemins à travers des forêts d'eucalyptus - Ce n'est pas nouveau, mais c'est toujours agréable. Montées, descentes.
Passage par Castillo et son château, puis par Soto del Barco. Vue sur le rio Nalón et sur l'estuaire. C'est très photogénique. Il fait beau. Moins froid qu'hier matin.
Derrière nous, le soleil, rouge, qui vient de se lever. Devant nous, la lune, pleine. Au fur et à mesure, on enlève les couches jusqu'à se retrouver en tee-shirt.
Maria est partie du Vezalay début juin. Ça fait quatre mois qu'elle marche. En solo en grande partie. D'où ce besoin de parler.
Pause café + bocadillo avec Maria. Maria ne va pas s'arrêter à Soto del Barco. Elle continue avec moi. Jesùs et Maria nous dépassent.
A nouveau montées et descentes dans des chemins sablonneux au milieu des eucalyptus. Quelques chataîgniers, des fougères. C'est beau. Nous faisons silence.
Muros de Nalón - de très belles maisons d'Indianos. J'ai faim - je commande un empanada.
Et la marche reprend. Jusqu'à El Pitu.
Une montée dans la forêt qui n'en finit pas.
C'est beau
L'auberge de El Pitu.
Je voulais aller jusqu'à Soto de Luiña, mais c'est encore douze kilomètres plus loin.
Maria veut aller voir Cudillero qui est un petit village de pêcheurs à côté d'ici. Elle s'arrête là. Je n'ai pas le courage de continuer. Je décide de visiter Cudillero avec elle.
Cinq kilomètres de plus de visite.
Et en final, nous retrouvons aussi Maria et
Jesús qui sont dans la même auberge.
Merci pour vos encouragements. Ce n'est pas la déprime, c'est juste que parfois la motivation est en berne comme dans le travail - à un certain moment dans un projet, il arrive qu'on se lasse un peu.
La journée d'aujourd'hui m'a fourni des ingrédients qui ont redonné de la couleur et du fun à la marche.
Une compagne de route. Maria, madrilène, soixante dix ans. Elle parle couramment le français. Je fais sa connaissance au petit déjeuner. Elle parle beaucoup, renverse son café au lait - les espagnols boivent du café au lait le matin - Bref, ça commence mal. Elle me demande si elle peut marcher avec moi les premiers kilomètres. Je ne peux pas dire non. Et elle ajoute: en silence. Je suis rassurée à moitié. Et je veux m'arrêter à Soto del Barco pour voir les maisons des Indianos, dit-t'elle.
De jolis chemins à travers des forêts d'eucalyptus - Ce n'est pas nouveau, mais c'est toujours agréable. Montées, descentes.
Passage par Castillo et son château, puis par Soto del Barco. Vue sur le rio Nalón et sur l'estuaire. C'est très photogénique. Il fait beau. Moins froid qu'hier matin.
Derrière nous, le soleil, rouge, qui vient de se lever. Devant nous, la lune, pleine. Au fur et à mesure, on enlève les couches jusqu'à se retrouver en tee-shirt.
Maria est partie du Vezalay début juin. Ça fait quatre mois qu'elle marche. En solo en grande partie. D'où ce besoin de parler.
Pause café + bocadillo avec Maria. Maria ne va pas s'arrêter à Soto del Barco. Elle continue avec moi. Jesùs et Maria nous dépassent.
A nouveau montées et descentes dans des chemins sablonneux au milieu des eucalyptus. Quelques chataîgniers, des fougères. C'est beau. Nous faisons silence.
Muros de Nalón - de très belles maisons d'Indianos. J'ai faim - je commande un empanada.
Et la marche reprend. Jusqu'à El Pitu.
Une montée dans la forêt qui n'en finit pas.
C'est beau
L'auberge de El Pitu.
Je voulais aller jusqu'à Soto de Luiña, mais c'est encore douze kilomètres plus loin.
Maria veut aller voir Cudillero qui est un petit village de pêcheurs à côté d'ici. Elle s'arrête là. Je n'ai pas le courage de continuer. Je décide de visiter Cudillero avec elle.
Cinq kilomètres de plus de visite.
Et en final, nous retrouvons aussi Maria et
Jesús qui sont dans la même auberge.
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| Maison d'Indianos |
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| La forêt |
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| Cudillero |
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| Cudillero |
Contente de savoir que la motivation est toujours là de plus le paysage à l air magnifique et les rencontres très belles ça c est super bonne route bisous
RépondreSupprimerContente de savoir que la motivation est toujours là de plus le paysage à l air magnifique et les rencontres très belles ça c est super bonne route bisous
RépondreSupprimerAh bravo!!! la persévérance paye! "faut bien tester les résistances ou pas, le lâcher prise ou pas" Et c'est dans ces moments difficiles que malgré tout l'évolution sur la connaissance de soi est la plus forte.
RépondreSupprimerBelles photos
Les rencontres sympas ne sont pas anodines, continue tu es sur la bonne voie, la récompense est au bout!!!!!!!!!!!!!
c'est magnifique. Je ne sais pas comment tu fais pour retenir tous les détails que tu nous donnes le soir.... bon cerveau ou antisèches !
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