Journée courte aujourd'hui. Nous partons à 8 h après un bon petit déjeuner inclus dans le prix de l'auberge. Café, pain - qu'on peut griller, beurre, confiture, petits gâteaux. Pour ma part, c'est toujours plus agréable de partir en ayant pris un petit déjeuner.
L'auberge n'était pas pleine. Nous étions deux dans un dortoir de quatre. J'ai dormi avec José, un français de Bordeaux. Maria était dans un autre dortoir pas plein non plus. Je préfère, et Maria aussi, les couchettes du bas. Au cas où vous ne l'auriez pas compris, pour mettre plus de monde, les dortoirs sont équipés de lits superposés.
Notre journée donc - du soleil - matinée un peu moins froide que les jours précédents - des petits chemins bien tranquilles au travers de forêts - eucalyptus et pins. Quelques petites routes aussi. Un café en cours de route. Maria est infatigable. Elle ne peut pas rester en place. Avec les allemands, elle discute en anglais, avec les italiens en italien, en espagnol aussi avec les espagnols. Elle a énormément besoin de parler, d'échanger. Elle veut marcher avec moi car elle me trouve très calme.
Maria est étonnante. Elle a visité le monde entier - seule. Elle part quatre mois d'affilée et va visiter l'Afghanistan, le Pakistan, la Mongolie...Rares sont les pays qu'elle ne connaît pas. Elle veut tout voir. Elle s'est engagée dans le chemin par curiosité. Ce cheminement souvent solitaire - surtout en France - dans une proximité quotidienne avec la nature l'a amenée aux limites d'elle-même, ce qu'elle n'avait jamais expérimenté dans ses voyages aux quatre coins du monde.
Un peu avant Luarca, devant une petite chapelle, nous voyons arriver une future mariée. Elle est des Philippines et elle épouse un monsieur de Bilbao. Voir arriver la future mariée m'émeut aux larmes, aller savoir pourquoi.
Nous voici bientôt en vue de la ville et du port de Luarca. L'auberge de Luarca est en plein centre. Il est 12 h 30. C'est le tenancier de l'hôtel qui s'occupe aussi de l'auberge. Rien à voir ici avec un accueil de pélerins par des hospitaleros bénévoles. C'est clair, précis et froid, mais c'est tellement bien situé! Et puis c'est samedi et pour moi qui n'ait pas encore coupé tous les ponts avec la civilisation, le samedi (ça peut être le dimanche), c'est jour de lessive. Et je confie au tenancier tout mon linge - lavage et séchage: 6 € pour 2 kg et complément si plus. C'est un peu plus cher qu'ailleurs, mais je n'ai à m'occuper de rien - c'est super. Et que fait un pélerin quand il ne marche plus et que sa lessive est faite, eh bien soit il dort, soit il fait du tourisme, soit il communique avec ses amis et sa famille.
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Derrière la forêt, l'autoroute |
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Le balisage du chemin |
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La future mariée et sa marraine |
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Le port de Luarca |
Bon le rythme est quand même bien pris, tu sembles approcher de l'objectif. Surtout avec un tel sparring-partner.
RépondreSupprimerProfite bien de ce trip ou chaque jour apporte son lot de nouveautés, avec ou sans soleil. Il n'y a aucun empressement à retrouver un quotidien qui ne dit rien qui vaille, sous un ciel pas encore gris muraille mais ça viendra.
Bonne soirée, bonne nuit. Bisous.
Encore des rencontres étonnante....
RépondreSupprimerAvec Maria tu es une jeunette....
La preuve est qu'il n'y a pas d'âge pour faire ce que l'on a envie....
C'est une belle leçon de vie....
Bonne soirée et bonne nuit . Bisous.
C est vrai que cette Maria à l air fascinante et je suppose qu' elle restera toujours gravée dans ta mémoire c est super de rencontrer des personnes qui ont toujours envie d aller plus loin surtout si elles t aident a aller plus loin et à profiter tous les jours des instants de bonheur c est aussi ma philosophie de personne primaire chaque jour est un cadeau on l appelle présent c est pas de moi mais c est ma devise alors profite bien ma copine bisous bon dimanche bisous à Maria
RépondreSupprimerici c'est dimanche. Je me lave de toutes les contraintes de la semaine, je respire ta liberté, ça me donne de l'air... bisous et bon dimanche à toi (demain!).
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