28ème jour: Luarca -> A Caridá - 31 km
Comment qualifier cette Journée? Je ne sais pas! Je vous laisse faire! Ce matin, nous prenons un café à côté de l'auberge, car il n'y a pas de café à l'auberge. Et je retrouve Maria et Jésus - En fait, il s'appelle aussi Luis et il préfère...Nous nous embrassons. Ce petit couple de quinquagénaires, je les aime! Si je les rencontre dans la rue, j'imagine Maria dans sa cuisine et Luis en train de regarder son match de foot. Mais aujourd'hui, ils sont là sur le chemin et ils vont aller jusqu'au bout. Chaque année, ils prennent sur leurs vacances pour avancer sur le chemin. Je les aime vraiment. Ils sont tellement vrais et généreux. Luis est d'origine mexicaine. Jamais je n'aurais pu les rencontrer ailleurs que sur le chemin. Dans la vie, ils sont travailleurs sociaux. Bien entendu, sur les précisions, je n'ai pas tout compris. Photos, retrouvailles et enfin sur le chemin.
Assez quelconque - je sui un peu blasée - J'ai vu tant de choses. Du nouveau: des fermes avec des vaches, du maïs, des horréos d'une forme différente
car nous approchons de la Galice.
J'ai dit à Maria que je voulais parler espagnol. Nous parlons espagnol. Elle me reprend sans arrêt parce que je parle très mal. C'est super même si ça me demande un effort.
Il fait un temps idéal pour marcher. Pas trop chaud.
Pause café avec bocadillo à Villapèdre. Et bien sûr, Luis et Maria nous rejoignent.
Nous ne savons pas encore où nous allons nous arrêter. Peut-être Navia, peut-être plus loin. Maria et Luis ont une idée, mais ils n'ont pas encore réservé.
Nous continuons notre route. Et à Navia, Maria se souvient: elle voulait visiter le Castro. Elle arrête une voiture - un professeur d'histoire qui nous amène au Castro à 5 km du chemin. Rien à dire, c'est magnifique. La personne qui s'occupe du site nous ramène à la sortie de Navia. Le site fermait à 15 h 30. Mais toujours la folie de Maria. Il faut qu'elle retourne à Navia - voir les maisons. Je ne sais pas lui dire non. Mais j'exige qu'on réserve un hébergement au préalable. Il est 16 h. Nous devrons aller à A Carida qui est à 10 km.
Je suis Maria sans conviction- heureusement sans le sac - en fait, il faut rajouter 7 km à notre excursion d'ajourdhui.
Des maisons ...Elle m'épuise. Je n'ai pas su dire non.
A 17 h 10, nous prenons la route pour l'auberge. Il nous reste 10 km à faire. Le chemin est sans intérêt, mais facile.
Je fais le point avec Maria. Pour moi, faire le chemin, ce n'est pas courir partout. C'est faire mon étape tranquillement en regardant autour de moi. Son chemin à elle, c'est de prendre le temps qu'il faut, mais de tout voir. Nous arrivons enfin à l'auberge à 19 h 20.
Je la laisse aller manger dehors et visiter le village. Elle est vraiment infatigable.
Moi je reste tranquillement à l'auberge à boire de la bière et à manger des cochonneries: cacahuètes, chips, sandwich fromage/ anchois...En fond sonore, les espagnols qui se retrouvent et discutent en buvant de la bière. Je suis bien. J'avais besoin de retrouver mon calme.
J'aime beaucoup Maria. Cependant, nous avons décidé de passer la journée de demain ensemble et de nous séparer ensuite. Nous ne faisons déciďément pas le même chemin.
Assez quelconque - je sui un peu blasée - J'ai vu tant de choses. Du nouveau: des fermes avec des vaches, du maïs, des horréos d'une forme différente
car nous approchons de la Galice.
J'ai dit à Maria que je voulais parler espagnol. Nous parlons espagnol. Elle me reprend sans arrêt parce que je parle très mal. C'est super même si ça me demande un effort.
Il fait un temps idéal pour marcher. Pas trop chaud.
Pause café avec bocadillo à Villapèdre. Et bien sûr, Luis et Maria nous rejoignent.
Nous ne savons pas encore où nous allons nous arrêter. Peut-être Navia, peut-être plus loin. Maria et Luis ont une idée, mais ils n'ont pas encore réservé.
Nous continuons notre route. Et à Navia, Maria se souvient: elle voulait visiter le Castro. Elle arrête une voiture - un professeur d'histoire qui nous amène au Castro à 5 km du chemin. Rien à dire, c'est magnifique. La personne qui s'occupe du site nous ramène à la sortie de Navia. Le site fermait à 15 h 30. Mais toujours la folie de Maria. Il faut qu'elle retourne à Navia - voir les maisons. Je ne sais pas lui dire non. Mais j'exige qu'on réserve un hébergement au préalable. Il est 16 h. Nous devrons aller à A Carida qui est à 10 km.
Je suis Maria sans conviction- heureusement sans le sac - en fait, il faut rajouter 7 km à notre excursion d'ajourdhui.
Des maisons ...Elle m'épuise. Je n'ai pas su dire non.
A 17 h 10, nous prenons la route pour l'auberge. Il nous reste 10 km à faire. Le chemin est sans intérêt, mais facile.
Je fais le point avec Maria. Pour moi, faire le chemin, ce n'est pas courir partout. C'est faire mon étape tranquillement en regardant autour de moi. Son chemin à elle, c'est de prendre le temps qu'il faut, mais de tout voir. Nous arrivons enfin à l'auberge à 19 h 20.
Je la laisse aller manger dehors et visiter le village. Elle est vraiment infatigable.
Moi je reste tranquillement à l'auberge à boire de la bière et à manger des cochonneries: cacahuètes, chips, sandwich fromage/ anchois...En fond sonore, les espagnols qui se retrouvent et discutent en buvant de la bière. Je suis bien. J'avais besoin de retrouver mon calme.
J'aime beaucoup Maria. Cependant, nous avons décidé de passer la journée de demain ensemble et de nous séparer ensuite. Nous ne faisons déciďément pas le même chemin.
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Maria, Maria, Jésus Luis |
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Le Castro près de Navia |
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Navia |
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Les haricots grimpants |
Ouf ! Vraiment cette Maria est décidément intraitable !! Et difficile à suivre !
RépondreSupprimerAlors, ce sera le retour à la (relative) solitude. Pourtant, elle a autant besoin de toi que toi d'elle, dans cet objectif globalement commun. Mais ça ne suffira pas.
Comme disait Bécaud :
"La solitude ça n'existe pas
Peut-être encore pour quelques loups
Quelques malheureux sangliers
Quelques baladins, quelques fous
Quelques poètes démodés
Il y a toujours quelqu'un pour quelqu'un
Il y a toujours une société
Non, ce n'est pas fait pour les chiens
Le Club Méditerranée..."
Et si on ajoute maintenant au Club, les pèlerinages, Facebook, Meetic, etc. on pourrait se dire que la solitude vraie est devenu un luxe. Dans ces conditions, difficile d'être seul ; ou plutôt devrait on dire, facile de ne pas se sentir seul (ça fait un sacré distingo).
Du repos, avant d'attaquer un nouveau chemin demain, sans trop de sangliers, de préférence sans loup,quant aux gentils baladins, si tu as de la chance ...
Bonne nuit !
Pour mon petit esprit primaire que tu connais bien Maria s est trouvée sur ta route au moment où tu ressentais de la lassitude elle a su te redonner le "peps'pour recharger tes batteries et c est bien de l avoir rencontrée vos chemins vous mèneront au même endroit mais de façon différente .C est un peu comme la vie on arrivera tous au même endroit pas le même jour pas de la même façon et on restera plus ou moins longtemps sur cette planète Terre
RépondreSupprimerPour ma part j ai toujours dit à mes filles"on est seul dans sa tête "ce qui n empêche pas d être bien entouré ou quelquefois mal c est la vie et chacun prend ses décisions seul souvent en fonction de son entourage de son vécu et de son éducation c est pour ça que nous parents on a quand même pas mal de responsabilité Mais la vie est tellement passionnante Vive la Vie bisous bonne route pour aujourd hui avec plein de belles rencontres et de beaux paysages et pas de mal au dos ou aux pieds
Apprendre à savoir dire non parfois pas facile!
RépondreSupprimerL'autre n'est qu'un miroir, sans lequel pas d'évolution.
Savoir se détacher s'est aller vers l'inconnu, mais permettre aussi d'ouvrir une autre porte, si tu n'avais pas poursuivi le chemin il y a quelques jours, il n'y aurait pas eu de"MARIA". Maria n'est pas le but, elle un maillon de la chaîne, d'autressss Maria t'attendent.Elle fait ce qu'elle veut cette Maria!! C'est son truc pas le tien
Lâche prise et penses un peu à toi. Peut-être vas tu connaître le vide un moment, et l'être a horreur du vide, mais on peut y mettre autre chose que seulement s'il y a de place!
Courage il y a du beau à venir.................!!!!!!!!!!!
Je te soutiens de tout cœur ma sœur
G bisous
Coucou,
RépondreSupprimerLes rencontres de ces derniers jours t'ont données de la force!
Elles t' ont aussi ouvert les yeux sur tes propres attentes tes envies et tes limites.....
C'est toi et toi seule qui sait ce que tu as envie !!! même si ce n'est pas toujours aussi simple l'être humain est tellement complexe et surprenant!
Ton cheminement est un démarche personnelle et tu as besoin de te sentir libre....
Je te reconnais bien là !!!!!
Que cette nouvelle étape t'apporte de la sérénité et le plaisir de vivre une expérience formidable .
Bisous, bisous!