Jour 10: Pobeña -> Castro Urdiales - 24,5 km

Au dessus de Pobeña, je quitte le pays basque et je rejoins la Cantabrie.
Une belle journée de marche avec en première partie un sentier côtier, puis une incursion dans les terres, forêts et petits villages, puis arrivée à Castro Urdialesu, port et station balnéaire.
Je suis arrivée à l'auberge à 13 h 50 - elle n'ouvre qu'à 15 h - il y avait déjà 16 sacs devant moi!
Comme l'auberge était réputée avoir 16 places..
Tout s'est bien terminé. Castro Urdiales est une assez grande ville. Si problème, il y avait des pensions possibles. Les 1ers attendaient depuis 11 h.
Aujourd'hui, j'ai cheminé seule, mais en toute zénitude.
Quelqu'un m'a demandé comment on fait se motiver pour marcher quand on est seul. C'est facile, on se met en pilotage  automatique et on se laisse porter par ses pieds et la nature qui nous entoure. Deux points de vigilance: le balisage - flèches jaunes ou coquilles et vérifier qu'on a bien pris toutes ses affaires après une pause.
Un autre point délicat est la négociation des pauses - ni trop, ni trop peu, mais ne jamais dépasser ses limites. Normalement, je m'arrête toutes 1h30 / 2h.
Le fait d'être seul permet d'être plus réceptif à l'environnement. J'ai croisé pas mal d'espagnols. Un couple ramassait des escargots - je croyais que les français étaient les seuls à manger des escargots!
Un espagnol qui marchait en direction contraire à insisté pour me donner une pomme.
Seul petit hic de la journée: beaucoup de bitume.
Nb: Pour ceux qui s'inquièteraient de ma solitude, entre la promiscuité des dortoirs et les repas du soir que je ne prends jamais seule...
Gare désaffectée à Otanes

Le port de Castro Urdiales

Commentaires

  1. Très bonne nouvelle ! Être capable de faire "zen" de telles distances, avec 10 kg sur le dos et sans avoir quelqu'un à qui parler pour soutenir le souffle, c'est qu'on est sur la bonne voie et que la partie est quasi gagnée.
    Tout à fait exact il faut savoir être sincère avec son effort et ses capacités, ni trop, ni trop peu. Privilégier quand même une sincérité intuitive et spontané. La sincérité trop calculée "mène à la réflexion, qui mène au doute, qui ne mène à rien" (Paul Valéry). Pour un marcheur, rien de pire ;+))
    Belle expérience, en tout cas !

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  2. Bon je vois que tu progresses bien reste motivée et profite des beaux paysages sans penser au bithume😐😐😐

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