35ème jour: Cabana -> Sobrado dos Monxes - 17 km
Étape courte de 17 km selon mon podométre donc certainement un peu moins. Une étape obligatoire: le monastère de Sobrado dos Monxes. Nous allons dormir dans le monastère. C'est un monastère familial fondé en 952. Mais la plupart des monuments visibles datent du 13ème et du 17 ème siècle. Le monastère est occupé actuellement par des moines cisterciens . Il paraît qu'on peut assister à l'une de leurs prières qui a lieu à une heure du matin.
Ce matin, nous partons toutes les quatre: Blanca, Irena, Patricia et moi vers 8 h 20.
Irena, c'est la jeune italienne qui nous avait fait des pâtes à Lliendo. Elle est de Florence et vient de finir ses études d'histoire et de lettres modernes. Patricia vient de Tours. Elle a pris le chemin cette année à Avilès.
Hier soir, nous étions sept à l'auberge: les trois soeurs suisses et nous quatre. Pour le repas du soir, nous avons complété nos provisions en achetant des pommes de terre , des oeufs, du pain, du fromage, du vin chez le voisin d'à côte. Je fais du thé pour toute la chambrée pour le goûter, pour le déjeuner. Il fait très froid. Ça réchauffe.
Le chemin de ce matin - nous arrivons à 12 h 30 ressemble à celui d'hier avec un peu plus de soleil. Mais il ne fait vraiment pas chaud. Un bar au bout de dix km et nous nous retrouvons tous - les sept de l'auberge plus Maria et Luis. Une grande famille, je vous dis.
Quelques mots pour vous présenter mes compagnes de route. Blanca est toujours très gaie. Elle chante et danse sur le chemin. C'est aussi une grande fan des selfies. Patricia est très discrète. Elle n'a pas de portable, mais elle parle couramment l'espagnol. Irena est douce et calme.
Il faut que je vous dise deux choses aujourd'hui: La première:J'ai à présent les deux branches de mes lunettes qui sont cassées. Donc j'écris à l'aveuglette...et la deuxième, C'est que mon téléphone est de plus en plus capricieux. Il fait ce qu'il veut. J'ai même du mal à écrire un message. Il faut réécrire trois fois une même phrase, parfois plus. Et il est plein et je ne peux pas le vider. Donc si vous n'avez plus d'article, ne vous inquiétez pas c'est que tout va bien!
Je suis à 60 km de Santiago. Pas de raison que je n'y arrive pas!
Ce matin, nous partons toutes les quatre: Blanca, Irena, Patricia et moi vers 8 h 20.
Irena, c'est la jeune italienne qui nous avait fait des pâtes à Lliendo. Elle est de Florence et vient de finir ses études d'histoire et de lettres modernes. Patricia vient de Tours. Elle a pris le chemin cette année à Avilès.
Hier soir, nous étions sept à l'auberge: les trois soeurs suisses et nous quatre. Pour le repas du soir, nous avons complété nos provisions en achetant des pommes de terre , des oeufs, du pain, du fromage, du vin chez le voisin d'à côte. Je fais du thé pour toute la chambrée pour le goûter, pour le déjeuner. Il fait très froid. Ça réchauffe.
Le chemin de ce matin - nous arrivons à 12 h 30 ressemble à celui d'hier avec un peu plus de soleil. Mais il ne fait vraiment pas chaud. Un bar au bout de dix km et nous nous retrouvons tous - les sept de l'auberge plus Maria et Luis. Une grande famille, je vous dis.
Quelques mots pour vous présenter mes compagnes de route. Blanca est toujours très gaie. Elle chante et danse sur le chemin. C'est aussi une grande fan des selfies. Patricia est très discrète. Elle n'a pas de portable, mais elle parle couramment l'espagnol. Irena est douce et calme.
Il faut que je vous dise deux choses aujourd'hui: La première:J'ai à présent les deux branches de mes lunettes qui sont cassées. Donc j'écris à l'aveuglette...et la deuxième, C'est que mon téléphone est de plus en plus capricieux. Il fait ce qu'il veut. J'ai même du mal à écrire un message. Il faut réécrire trois fois une même phrase, parfois plus. Et il est plein et je ne peux pas le vider. Donc si vous n'avez plus d'article, ne vous inquiétez pas c'est que tout va bien!
Je suis à 60 km de Santiago. Pas de raison que je n'y arrive pas!
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Lever de soleil |
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Lac pour l'irrigation près du monastère |
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Vue du monastère |
Magnifique ce monastère ! Il reste vraiment peu de kilomètres et le plus important est que les lunettes ne manquent pas trop pour apprécier le parcours. L'important est ce qui entre dans la tête et que tu peux coucher sur papier à tout moment et peut-être sur le blog plus tard. C'est de l'instant qu'il faut profiter.
RépondreSupprimerBonne nuit. Bizz:-)
Chère Françoise. Une semaine pleine, sans pouvoir faire le moindre commentaire et puis la découverte de tes dernières pages d'un seul coup! Comme Tu as avancé, comme le paysage et la rencontre de tes divers compagnons de route avancent avec toi .J'ai aimé te suivre mais plus que tout j'ai aimé suivre le cours de tes pensées au fil des étapes. Rien de bavard, tu y faisais allusion. Non, pour moi assise là ce dimanche soir bien automnal, devant l'ordi,dans un immeuble parisien un peu morose, tu me fais vivre le sens et la quête de sens de tout ce chemin dans le corps, de cette fréquentation de tes semblables pèlerins, alternant avec la solitude chérie et celle qui pèse. Tu n'es plus très loin du but fixé semble-t-il. Courage pour les dernières montées et jouissance des beautés à venir. Heureusement, vu l'état de tes lunettes, que tu n'es pas dotée d'une vue"impressionniste"! Certains connaissent.T'embrasse fort Br
RépondreSupprimerPlus que 2 ou 3 jours de route et but là sera atteint et c est sur que tu t en fixeras plein d autres encore Remarque le Chemin c est comme la vie c est une succession d étapes plus ou moins réjouissantes mais toujours pleine de surprises pour ma part je préfère me souvenir seulement des bonnes ,les mauvaises elles me font trouver les bonnes encore meilleures En plus de ma "primarite" d esprit c est mon optimisme qui prend le dessus Bisous ton téléphone ve bien être obligé de nous tenir au courant de la fin de ton périple
RépondreSupprimerMon message s'est perdu, il accompagnait tes pas, te disait mon admiration pour votre détermination à saisir l'instant, à vivre et faire vivre le quotidien et encourageait par ces simples mots : Viva Santiago
SupprimerFrançoise, je t'embrasse
Coucou ,
RépondreSupprimerSans tes lunettes j'imagine que ce n'est pas facile mais c'est un autre regard que tu vas porter autour de toi ....
Mettre de la distance pour mieux voir l' essentiel c' est peut-être ça que tes lunettes te dises....
Comme quand on regarde un tableau ,là je parle à l'artiste...
Mais comme tu as une grande faculté à rebondir ce n'est pas une petite paire de lunettes qui va t'empêcher de profiter pleinement .
La solitude sera moins présente maintenant avec toutes ces belles rencontres si différentes.
Je pense qu 'elles vont t' accompagner jusqu'à la fin maintenant , et qu' elles vont rester graver dans ta mémoire.
Courage ma grande soeur tu l'as rêvé et tu l'as fais!
Gros bisous
Hello
RépondreSupprimerTu vois pas besoin d'aller sur le chemins de St Jacques, je n'avais plus de connexion internet. Ça y est ça marche!
Vivement que tu termines, plus de lunettes, plus de portable, ouille ouille ouille!!!!!!!!!!!! reste 3 jours!
Beau levé de soleil, tu lui as fait la salutation?
Le périple se termine profites bien de ces derniers jours
Big Bisous ma grande petite soeur