37ème jour: Arzùa-> Lavacolla : 29 km
Ce matin, je pars toute seule d'Arzùa. Je veux aller jusqu'à Lavacolla, à 10 km de Santiago. Demain, je pourrais être à midi à la cathédrale de Santiago. Et les autres n'ont pas envie de faire cet effort supplémentaire, à part Juan?
Petit déjeuner ensemble au bar - photo de famille. Je préfère partir au plus tôt. Pour Lavacolla, c'est 29 km. Ce n'est pas rien car la fatigue commence à s'inviter notamment au niveau des épaules.
Arzùa: des troupeaux de pélerins - ça me change du Camino del Norte.
A Arzùa, il y a douze auberges de pélerins
Je dépasse mes petits amoureux du Camino del Norte et aussi les trois soeurs suisses et aussi une autre française, une autre Françoise du Camino del Norte.
Des forêts de chênes, des très beaux chênes, certainement centenaires, puis des haies de chênes et de hêtres. Aussi quelques pins et des eucalyptus.Comme hier, nous traversons des fermes. Il fait très beau et plutôt chaud.
Des bars tous les cent mètres. Trop de monde pour moi. Au bout de deux heures, je fais ma pause dans un endroit tranquille. J'ai acheté ce qu'il faut et je n'ai pas besoin de café.
Pourquoi suis-je partie devant, seule, sans les copines? Pour arriver à Santiago avant midi demain. Peut-être aussi pour ne pas me laisser déborder par mes émotions et pleurer devant les copines? Aujourd'hui, je sens déjà ma gorge qui se serre.
La 2ème dizaine de kilomètres, je la fais en compagnie d'une jeune allemande Tania ou Vania (?). Elle fait le chemin avec sa maman, mais sa maman est tombée hier. Du coup, elle prend le bus et sa fille fait l'étape seule. Nous allons jusqu'à Pedrouzo ensemble. C'est là que les copines vont s'arrêter. Depuis quelques kilomètres, je commence à avoir mal à la hanche gauche.
Depuis ce matin, je fais du 5 km à l'heure, il faudrait que je me calme un peu.
A partir de Pedrouzo, plus de fermes, des forêts de chênes, puis d'eucalyptus.
Je fais ma pause repas. Et quand je repars, toujours cette douleur à la hanche. Un café serait le bienvenu. Il se fait attendre, mais il arrive. Plus que 5 km pour Lavacolla. Des nouvelles des copines qui sont arrivées à destination. Ça s'est bien passé pour Iréna.
Mon corps est brave. Depuis le café et quelques étirements, je n'ai plus mal. Si je peux, je vais lui offrir un massage à Santiago.
Il le mérite.
Toujours un chemin arboré et facile, je passe entre l'aéroport de Santiago à ma gauche et l'autoroute à ma droite. Malgré tout, le sentier est agréable. Les vélos me font peur. Depuis ce matin, ils empruntent le même chemin que nous. C'est pas fun. Ils nous saluent d'un "Buen Camino ".
Je m'arrête à la première maison qui ressemble à un hébergement de pélerins. Et j'appelle parce qu'il n'y a personne.
C'est ok - ouf. Je ne prends pas une chambre pour moi toute seule. Je suis encore sur le chemin. Demain, je dormirais avec les copines dans une auberge à St Jacques et bien sûr, nous mangerons ensemble.
Hier soir,à Arzùa, le poulpe avec les pommes de terre, c'était divin.
Un petit point sur mon sac. J'ai toujours mes chaussures neuves au fond du sac. Ma trousse de toilette est vide. Les crèmes y compris la crème à tout sont finied. J'ai oublié mon savon et sa boîte à Gontàn. J'ai juste acheté un peu d'huile prodigieuse- huile à tout - car J'ai la peau trop sèche .
Et j'ai remplacé les crèmes par des cailloux - finaude Françoise - tu as bien intuité...des petits.
Vous savez que ce matin, je me suis surprise à penser en espagnol? Et puis j'ai rencontré ma jeune allemande et j'ai essayé de parler anglais..
Petit déjeuner ensemble au bar - photo de famille. Je préfère partir au plus tôt. Pour Lavacolla, c'est 29 km. Ce n'est pas rien car la fatigue commence à s'inviter notamment au niveau des épaules.
Arzùa: des troupeaux de pélerins - ça me change du Camino del Norte.
A Arzùa, il y a douze auberges de pélerins
Je dépasse mes petits amoureux du Camino del Norte et aussi les trois soeurs suisses et aussi une autre française, une autre Françoise du Camino del Norte.
Des forêts de chênes, des très beaux chênes, certainement centenaires, puis des haies de chênes et de hêtres. Aussi quelques pins et des eucalyptus.Comme hier, nous traversons des fermes. Il fait très beau et plutôt chaud.
Des bars tous les cent mètres. Trop de monde pour moi. Au bout de deux heures, je fais ma pause dans un endroit tranquille. J'ai acheté ce qu'il faut et je n'ai pas besoin de café.
Pourquoi suis-je partie devant, seule, sans les copines? Pour arriver à Santiago avant midi demain. Peut-être aussi pour ne pas me laisser déborder par mes émotions et pleurer devant les copines? Aujourd'hui, je sens déjà ma gorge qui se serre.
La 2ème dizaine de kilomètres, je la fais en compagnie d'une jeune allemande Tania ou Vania (?). Elle fait le chemin avec sa maman, mais sa maman est tombée hier. Du coup, elle prend le bus et sa fille fait l'étape seule. Nous allons jusqu'à Pedrouzo ensemble. C'est là que les copines vont s'arrêter. Depuis quelques kilomètres, je commence à avoir mal à la hanche gauche.
Depuis ce matin, je fais du 5 km à l'heure, il faudrait que je me calme un peu.
A partir de Pedrouzo, plus de fermes, des forêts de chênes, puis d'eucalyptus.
Je fais ma pause repas. Et quand je repars, toujours cette douleur à la hanche. Un café serait le bienvenu. Il se fait attendre, mais il arrive. Plus que 5 km pour Lavacolla. Des nouvelles des copines qui sont arrivées à destination. Ça s'est bien passé pour Iréna.
Mon corps est brave. Depuis le café et quelques étirements, je n'ai plus mal. Si je peux, je vais lui offrir un massage à Santiago.
Il le mérite.
Toujours un chemin arboré et facile, je passe entre l'aéroport de Santiago à ma gauche et l'autoroute à ma droite. Malgré tout, le sentier est agréable. Les vélos me font peur. Depuis ce matin, ils empruntent le même chemin que nous. C'est pas fun. Ils nous saluent d'un "Buen Camino ".
Je m'arrête à la première maison qui ressemble à un hébergement de pélerins. Et j'appelle parce qu'il n'y a personne.
C'est ok - ouf. Je ne prends pas une chambre pour moi toute seule. Je suis encore sur le chemin. Demain, je dormirais avec les copines dans une auberge à St Jacques et bien sûr, nous mangerons ensemble.
Hier soir,à Arzùa, le poulpe avec les pommes de terre, c'était divin.
Un petit point sur mon sac. J'ai toujours mes chaussures neuves au fond du sac. Ma trousse de toilette est vide. Les crèmes y compris la crème à tout sont finied. J'ai oublié mon savon et sa boîte à Gontàn. J'ai juste acheté un peu d'huile prodigieuse- huile à tout - car J'ai la peau trop sèche .
Et j'ai remplacé les crèmes par des cailloux - finaude Françoise - tu as bien intuité...des petits.
Vous savez que ce matin, je me suis surprise à penser en espagnol? Et puis j'ai rencontré ma jeune allemande et j'ai essayé de parler anglais..
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| Le petit déjeuner |
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| Vue depuis la Terrasse du café |
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| Le chemin |
Bah ! les hommes ont fui ? ce n'est pas si net sur la photo, on en compte quand même 2 !!
RépondreSupprimerToujours est il que la ballade dominicale "part en quenouille", ça se voit même au bois de Vincennes.
Peut être est ce l'inverse, ce sont les femmes qui fuient, groupées, mais quoi ? Peut être la marche comme une excellente alternative à l'ambiance carcérale domestique ? Il pourrait y avoir des statistiques là dessus (encore que les statistiques seraient dit on le degré le plus raffiné du mensonge - Disraeli).
En tout cas tu as une mine resplendissante où ne transparait pas trop l'énorme fatigue que ça représente.
Bonne nuit. Bizzz !
Bravissimo!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerSavoure ce bonheur, tu l'as fait, ça va être le feu d'artifice demain dans tes tripes ( je comprends que tu ai envie de te retrouver un moment seule pour libérer ce trop plein d'émotions), et la satisfaction de retrouver toutes ces rencontres du caminos.
Après tout ça festoyer est de rigueur avant de se quitter???non!!
Tu as bonne mine, malgré tout ce périple
Bisous et repose toi bien
Bonne fin du chemin demain matin. J'imagine comment cela doit être difficile de sortir de cette parenthèse de vie. Et le corps qui n'aura plus sa dose de marche journalière... fais nous encore rêver un peu avec ton arrivée demain.bisous.
RépondreSupprimerFrancoise Plus que quelques Kms. c'est formidable! Demain l'aboutissement du chemin. Des poulpes et des fruits de mer en pagaille avec les compagnes et compagnons de route. Ce morceau de vie si intense, il est bien que tu aies pu l'habiter, le décanter toute seule avec toi aujourd'hui. Demain le goût de l'achèvement pourra être plus franc et les partages festifs aussi. Courage pour avancer le matin. Sans oublier le plaisir de la découverte et des rencontres lors de cette ultime étape. T’embrasse .BR
RépondreSupprimerPendant des siècles, et de notre siècle, hommes et femmes sont passés par le chemin, partis des Flandre, du Gévaudan..., reliant le Centre, l'Atlantique...et toi, tu l'as faite, cette pérégrinations qui éprouve. A ce jour à Santiago
RépondreSupprimerCe matin l arrivée à st Jacques ce sera pour toi la cerise sur le gâteau enfin si tu aimes les cerises😃😃😃profite de chaque instant de cette journée je suis de tout coeur avec toi et tu as l air en forme avec tes compagnons de route bisous de ta cops d enfance
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