J13 - Aldéa del cano -> Caceres
24 km - A nouveau, une randonnée solitaire, je marche d'un bon pas pour éviter la pluie.
Ce matin, je pars à la même heure que d'habitude, un peu après 7 h 30. Grâce à Théresa, je me dirige vers Caceres où mon hébergement est réservé pour ce soir.
Théresa, la propriétaire de la Casa Rural est passée hier en fin d'après-midi. Je me suis ouverte auprès d'elle de mes difficultés à planifier les prochaines étapes: des étapes longues, peu de gîtes ouverts, et la visite de la ville de Caceres qu'il serait dommage de manquer. Elle connaît le chemin, elle connaît les hébergements, elle parle espagnol. Elle s'assied avec moi, passe des coups de fils aux hébergements et me propose 2 alternatives. Une fois ma décision prise, elle rappelle les hébergements, appelle un taxi. Mon programme est calé. Merci Théresa. Demain, j'ai 34 km à faire. Cest beaucoup. Si je zappe le taxi, j'en aurais 45, et là, ce n'est plus à ma portée!
Je marche bien ce matin. Je vais d'un bon pas. J'ai bien pris soin de mes pieds hier soir, visiblement, ils m'en sont gré. Le soleil est revenu, ce qui est plaisant. Il est tardif car la couverture nuageuse reste importante. Comme hier matin j'entends le joyeux tintamarre des oiseaux qui piaillent dans les arbres au lever du jour.
Jusqu'à Vadesalor, le chemin est sablonneux et agréable. Vu la pluie qui est tombée hier, le terrain est souple et mes pieds apprécient. A l'exception des pauses-pipi obligatoires - café oblige, je ne lambine pas ce matin. Je vais d'une traite au bar Salor Hoggar del Pensionista où m'attend mon chargeur de portable, Un cycliste l'a amené hier. J'ai à présent deux chargeurs de portable, puisque la logeuse de la nuit d'avant m'en avait récupéré un dans l'épicerie de son mari. Je vais pouvoir dépanner quelqu'un. 🥰
Après un café, je reprends le chemin. Je ne dois pas traîner, l'auberge ferme à 14 h. Nous longeons la route, la traversons et la retraversons. Le paysage est sans intérêt. Pour passer les petits cours d'eaux en principe à sec en été, de gros blocs de granit sont alignés pour former un gué.
On aperçoit Caceres au loin.
En ligne de mire, j'ai deux pélerins. Je les ai aperçus au bar. Nous ne nous sommes même pas salués. Lui a un sac énorme, au moi une moitié de plus que moi, elle, elle ne porte rien. Par où sont-ils passés, je ne sais pas, mais c'est moi qui arrive la première à l'auberge
Le couple d'italien y est aussi. La nuit dernière, ils ont logé dans le même village que moi, au refuge communal, ouvert, mais moi, je ne le savais pas! Les hébergements, c'est un casse-tête chinois cette année.
Cet après-midi, après la sieste. visite de Cacere.
Une petite toile aurait peut-être été plus judicieux, mais c'est vrai que c'est le poids le problème.
RépondreSupprimerC'est plus costaud cet année ! quand même !
Bonne nuit
Courage
Bisous
M.A
C'est curieux que peu de gîtes soient ouverts en septembre. C'est encore la pleine saison. Faire 34km, ouaww, j'imagine pas.... Bon chemin, au soleil revenu.
RépondreSupprimerJ'adore les blocs pour traverser la rivière. Attention à la glissade, il y a des tel qui ne s'en remettent pas 😜. La photo que tu as prise du village ressemble à une gravure ancienne. Je suis sûre que tu pourras en faire un beau tableau.
RépondreSupprimerJe suis un peu en retard pour la lecture du jour 13 la route a dû te paraître longue j espère que tu as bien visité et que ta nuit sera bonne bisous bon courage c est vrai que le logement a l air galère
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