J18 - Jarilla -> Aldeanueva del camino
13,5 km - Petite étape sur la voie verte - ancienne voie ferrée pour rejoindre Aldeanueva
Comme les coureurs du tour de France parfois, nous sommes arrivés à un endroit, l'arc de Caparra, et nous repartons d'ailleurs, en l'occurrence de l'hôtel où nous sommes hébergés à Jarilla. Pour aller à Aldeanueva, le patron de l'hôtel nous propose d'emprunter la voie verte, la voie ferrée désaffectée, plutôt que d'aller rechercher le chemin, un peu en retrait, qui nécessite d'emprunter 1,5 km de route en préalable. Nous optons pour cette solution.
En face de l'hôtel, nous trouvons la voie sans difficulté. Je pourrais me croire à la campagne sur ma voie verte à moi. Sauf que sur ma voie verte à moi, ce ne sont pas des champs d'oliviers qui bordent le chemin.
Ce matin, au départ, j'entends braire un animal ou 2, rien à voir avec le tintamarre auquel j'ai eu droit hier. Coqs, vaches, moutons, entre le lever du jour et le lever du soleil, c'était un vrai concert.
Nous passons devant des anciennes gares désaffectées pas encore réhabilitées. Ça viendra. De belles aires de repos ont déjà été installées. Nous en utilisons une pour faire une petite pause en fin de matinée.
Nous ne sommes pas partis tôt ce matin, juste un peu avant 8 h, la petite longueur de l'étape nous l'autorise. Cependant, n'étant pas sur le chemin balisé de la Via de la Plata, nous restons groupés, Françoise, Eric et moi.
Le soleil nous apparaît tard, vers 9 h 30 environ, car il est caché par la Sierra côté est. Demain, nous allons grimper, un peu. Au maximum, dans les cinq jours à venir, nous allons monter jusqu'à 1100 m. Ce n'est toujours pas 3000 m! Nous risquons de perdre quelques degrés en température. La longueur et les dénivelés vont rendre les étapes à suivre un peu plus difficiles, c'est pourquoi je prends cette étape courte comme un moyen de récupérer avant l'effort à venir.
Au réveil, mes reins se sont rappelés à moi. Cela fait quelques jours que je ne fais plus aucun étirement ni exercice d'assouplissement. Il va falloir que j'y remédie. J'ai une petite bosse qui a poussé sur l'épaule droite, le poids du sac sans doute, et une nouvelle ampoule sous un orteil. Ce sont les petits bobos bien classiques du pélerin, rien de bien grave, rien qui ne m'empêche d'aller plus loin.
Nous tâtonnons un peu pour accéder au village. Il nous faut quitter la voie verte et passer par dessus l'autoroute. Nous sommes accueillis dans le village par deux Papy assis sur un banc qui nous interrogent. Pas sûr qu'ils ne soient pas déjà passés au bistrot ces ceux-là!
Nous arrivons à l'auberge un peu après midi. Hébergement en dortoir bien sûr, mais c'est une belle auberge, avec une belle cuisine. Nous allons pouvoir nous faire la cuisine ce soir, ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Tu en est à la moitié du parcours, si je vois bien, bonne popote ce soir et pas trop de picole, ne faites pas comme les 2 papis
RépondreSupprimerBoules quies obligent si vous êtes en dortoir Bonne nuit et bon chemin pour demain
Profite de ton repos avant d attaquer la grimpette bonne nuit bien réparatrice bisous
RépondreSupprimer