J21 - Fuenterrobble -> Morille

 33 km - Montée sur le Pic de la Dueña à 1169 m puis redescente sur le plateau de Salamanque

Une grosse étape nous attend aujourd'hui. Notre petit groupe de trois, toujours le même, part un peu après 6 h. Comme nous ne trouverons aucun ravitaillement sur la route, avant de partir, nous mangeons fruits, yaourts,  gâteaux. La boisson chaude, nous nous en passerons.

Je repasse devant le bar où nous avons mangé hier soir. Je dépose sur une table, enveloppée dans une serviette papier, la petite cuillère que j'ai emprunté hier soir. Le patron m'a vu la prendre. Il n'était pas content. J'en avais besoin parce que j'ai perdue la mienne. La limite de mon honnêteté est vite atteinte. De 6 h à 8 h, nous marchons à la lampe frontale, en nous aidant de la navigation sur le portable. La lune nous éclaire, certes, mais pas suffisamment pour voir la signalisation.

Après 2 h de marche, nous faisons un break en regardant le soleil se lever. Nous sommes dans une forêt clairsemée de granit de chêne vert et de chêne classique. Il ne fait pas chaud du tout et à l'ouest, le temps est menaçant. Nous avons déjà aperçu quelques éclairs. J'enfile mon coupe-vent et mes guêtres.

Après la pause, nous grimpons dans fa forêt. Ça grimpe raide. Nous arrivons bientôt au pic de la Dueña, 1169 m. L'orage est passé. Nous avons eu juste quelques gouttes de pluie. Au pic de la Dueña, le vent souffle fort, mais le ciel est dégagé. Les éoliennes s'en donnent à cœur joie. Une croix de Santiago a été fixée là haut par le Père Blas, celui de l'auberge d'hier, que nous n'avons même pas entr'aperçu. Au pic de la Dueña, nous sommes à mi-chemin entre Séville et Santiago.

Nous redescendons sur le plateau de Salamanque. Peu à peu, le granit fait place au schiste. Nous retrouvons de chaque côté du chemin des grandes propriétés d'élevage: vaches, cochons. Sur ces vastes étendues, on aperçoit une ferme, des cabanes à cochons, mais pas âme qui-vive.

Nous déjeunons tôt,  sur le pouce, car nous sommes partis de bonne heure. Le temps s'est vraiment mis au beau, il fait presque chaud, nous enlevons couches et sur-couches. Par contre le vent ne fléchit pas.

La campagne se fait plus agricole. La terre est devenue rouge oranger. Les champs sont labourés. De ci, de là, sur le côté des champs, nous apercevons des machines agricoles.

Nous nous arrêtons à San Pédro pour prendre une bière. Comme iI n'y a pas de place d'hébergement pour nous ici, nous remettons notre sac sur le dos et prenons la direction de l'auberge, au prochain village, à 4 km plus loin.

Nous avons perdu Eric. Nous n'avons pas de nouvelles. 



Commentaires

  1. Un peu de dénivelé aujourd hui et le temps vous rappelle que l automne arrive mardi il est tombé une mince couche de neige au pic du midi Aujourd hui nous avons fait une petite rando avec le club de Plaisance du Touch courte mais sympa bonne nuit bisous à demain

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