J7 - Zafra -> Villafranca de los barros
Après une étape mouvementée hier, une journée plus calme aujourd'hui. La fatigue se fait sentir.
Hier soir, nous avons clôturé la journée par un verre de vin blanc- il y a de la vigne dans la région- et une paella valenciana sur la plazza grande de Zafra. J'ai déambulé une heure dans les rues la vieille ville. Je ne peux pas prétendre avoir visité Zafra. C'est pourtant une ville qui mérite visite.
Nous avons laissé les azulejos en Andalousie. Ici, c'est le règne du fer forgé. Barreaux aux fenêtres du rez de chaussée, balcons, bow-windows, les ferronniers sont à la fête. Au mur des maisons blanches, des écussons taillés sur la pierre.
Ce matin, nous nous levons un peu plus tard que les 2 derniers jours, 6 h 1/4. Nous partons vers 7 h 10, tous les cinq, sans déjeuner, sans café. Je réveille l'hospitalière, car une fois la porte fermée, je m'aperçois que je n'ai pas mes bâtons, décidément!
Le bar prévu pour le café et le petit déjeuner à 5 km est fermé, à cause de la fête certainement. Nous marchons encore 2 ou 3 km puis nous faisons pause casse-croûte. Mon ventre crie famine. Nous partageons nos provisions: pain, jambon ibérique, fromage de chèvre, gazpacho, gâteau, mangue. Tout compte fait, nous avons de quoi faire!
L'étape est quasiment plate, plutôt monotone et insipide. Sur les deux côtés de la route, c'est une alternance d'oliviers, de vigne, d'amandiers. Le soleil joue avec les nuages. Nous n'avons ni trop chaud ni trop froid. Un pélerin tgv nous dépasse à vive allure.
A Villafranca de Barros, qui signifie terre de boue, nous nous retrouvons tous sur la place de l'église. Nous voyons passer le pélerin TGV qui a déjà fait ses courses. C'est moi qui appelle pour l'hébergement car je suis celle qui parle le mieux l'espagnol, c'est dire! Ce soir, nous dormons à l'hôtel, les autres hébergements sont soit complets soit fermés. Cette tension sur l'hébergement et cette obligation de réserver sont pénibles. Hier soir, nous avons dormi en dortoir au couvent des franciscains. Mon lit grinçait dés que je remuais le moindre orteil, sympa pour mes compagnons de chambre et moi-même!
Ce midi, ou plutôt à 14 h 30, je m'offre mon 1er menu du pélerin: pâtes au thon, morue avec salade et légumes, flan et vin pour 10 €. Je me régale. Mais ensuite, j'ai besoin de la sieste.
Quand je sors visiter la ville, il est 19 h. Je cherche l'office de tourisme: il est fermé. Une espagnole que j'ai questionnée revient vers moi et me fait faire la visite de la ville à pas de course: maison de la culture, collège San José, façades décorées d'écussons et de croix de l'ordre de Santiago - l'ordre de Santiago a été fondé ici...Je termine par l'église qui est ouverte pour la messe. Ma guide est ĺà qui suit la messe et me remet des documents...C'est mon cadeau du jour.
Merci pour ton compte rendu je comprends que ça doit être pénible de gérer l hébergement tous les soirs bienheureux les escargots courage à demain bisous
RépondreSupprimerMerci de me suivre fidèlement..
RépondreSupprimerBonne journée