J8 - Villafranca de los barros -> Torremejia
27 km - une étape longue et monotone
C'est mon 8ième jour sur le chemin. Déjà. Pourtant, parfois, il me semble que je suis partie depuis bien plus de temps. Le changement de rythme sans doute.
Ce matin, le réveil sonne à nouveau à 5 h 30 et nous partons un peu avant 6 h 30. Malgré une fausse joie, ce sera sans café. Par contre, comme l'étape est assez longue, je mange avant de partir: du pain et du fromage, un kiwi, deux yaourts aux céréales. Nous partons à la queue leu leu, pas vraiment ensemble, pas vraiment seuls. Et c'est ainsi que nous avançons dans la nuit. Au lever du jour, l'un de nous s'aperçoit qu'on s'est un peu écarté du chemin. La technologie nous permet de reprendre la bonne route sans avoir à rebrousser chemin. Des petits oiseaux au ventre jaune pâle m'accompagnent. Ils volent de ci de là. Les tracteurs me croisent et me dépassent. Quel trafic de si bon matin!
Une fois le soleil levé, je peux regarder le paysage. Il est monotone. Un chemin gravillonneux rectiligne et plat et de chaque côté des vignes, quelquefois des oliviers. Les parcelles sont immenses, l'habitat est très dispersé, pas grand chose pour attirer l'oeil.
Le soleil s'est levé, mais il reste très discret. Il fait même un peu frisquet. En marchant, c'est bien. Au loin devant, on aperçoit des montagnes.
Ce sont les vendanges dans les vignes que je longe. Cela explique certainement les tracteurs.
Je peine à trouver des endroits pour faire mes pauses. Il y a peu d'endroits sympa avec de l'ombre. A ma première pause, j'ai une frayeur: je ne trouve pas les couverts. J'ai dû les oublier. A la 2ième pause, m'étant remémoré mes actions du matin, je retrouve mes couverts rangés ailleurs. Ouf. Mais réellement, ce n'est pas simple de refaire son paquetage tous les matins. L'oeil n'est pas tout à fait aussi vif qu'il faudrait.La route est longue, mais je suis enfin à Torremejia. Rien à voir avec Zafra et Villafranca de los Barros, leurs maisons blanches de caractères avec leurs fenêtres grillagées de fer forgé et leurs écussons au mur. Ici, c'est un village bien simple, une population d'ouvriers vraisemblablement même si nous venons de traverser de grandes propriétés agricoles. Des maisons cubes alignées au crépi qui s'écaille, blanches ou ocres, toujours quelques grilles de fer forgé, mais rien à voir.
Après la douche, je pars boire une bière. Je manquais d'eau aujourd'hui. Il faisait chaud. Après j'irais voir la tour Méjia, le monument principal du village. Torremejia remonte tout de même à l'époque romaine.
Une étape longue et un peu monotone à en croire ton récit ce sera peut être plus varié demain bonne soirée j ai pris un jour de retard pour la lecture bisous je lis la suite
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