J5 - 8 Septembre - Zamora -> Montamarta - 21 km
Ce matin, je suis dehors à 8 h. Normal, le déjeuner est à notre disposition depuis 7 h et à 8 h, tout le monde doit être dehors. Je suis quasiment la dernière partie.
Au petit déjeuner. j'échange quelques mots avec des pèlerins, deux jeunes français notamment, dont un qui marche depuis Grenoble: Camino del Norte, Camino Primitivo et là il prend la Via de la Plata à l'envers pour rejoindre Madrid (?). Ils ont tous mal dormi à cause du ronfleur.
Il y aussi des cyclistes, des espagnols. Tous vont essayer d'éviter le ronfleur en faisant au moins 30 km. Moi, je ne peux pas faire plus de 20 km.
Je quitte Zamora sans avoir pu visiter, faute de temps, je me suis contentée de faire un tour, de me promener pour me faire une idée. C'est une très belle petite ville. C'est difficile de concilier le tourisme avec le chemin. Le repos, le soin, la nourriture et autres tâches incournables passent en priorité.
Les québécois avec lesquels j'ai dîné hier soir font la pause aujourd'hui à Zamora pour se reposer, se soigner, revérifier leur sac, visiter....
Je suis dehors à 8 h, mais je dois absolument trouver une caisse pour tirer de l'argent. Une fois Zamora dépassée, la prochaine banque est loin.
La sortie de Zamora est longue et pas fun. Déchetterie sauvage, usine de traitement des déchets, zone industrielle, passage sur l'autoroute et cela dure bien 8 km.
Le petit village dans lequel je fais ma pause du matin est à la limite de cette zone sans intérêt. Cependant, plusieurs aires de repos pour le pélerin y ont été aménagées et c'est bien sympathique.
Enfin un peu de campagne, un paysage de grandes exploitations agricoles, des céréales et plus tard, je vais retrouver du tournesol. A ma gauche, ils sont en train d'aplanir le terrain, pour y mettre des panneaux solaires en masse sans doute.
Le chemin suit l'autoroute A66 et la nationale N630, mais elles sont â distance suffisante pour qu'il n'y ait pas de nuisance sonore. Je vois et j'entends le train qui passe, puis et je passe de l'autre côté de la voie ferrée.
L'étape est un peu plus longue que prévue et ne présente guère d'intérêt touristique. Le ciel hésite entre le bleu, le blanc et le gris. La lumière fait ressortir le contraste des couleurs. L'orage gronde. Vais-je avoir de la pluie?
L'auberge municipale est proche de la nationale. Curieusement, il y a du monde dont 2 dames, deux espagnoles qui viennent de Zamora. Je ne ne vois pas le ronfleur. Vais-je y échapper? Quand j'arrive à 14 h, ils sont tous partis manger. L'hospitalero - c'est ce qui écrit - passe à 13 h 30 et pour les retardataires, une urne permet de recueillir les paiements. Et le tampon?
Une fois mon sac posé, je m'offre un menu de peregrino au bar proche et je demande un tampon.
Le village rue dont nous sommes à l'entrée ne m'inspire guère. Je ne suis pas sûre que j'irais y faire un tour. Vu que j'ai fait les courses hier, j'ai de quoi manger ce soir et demain.
Vers 17 h, l'hospitalero pase tamponner les credencials des retardataires.
Bravo! Ça fait plaisir de te lire. Adelante!
RépondreSupprimer3 étapes en une seule lecture. La lectrice que je suis peut se permettre 60 km d'un coup sans encombre et sans ampoule, tout dans l'imagination de tes récits. Tu m'embarques dans ton chemin. A bientôt, un peu plus loin.
RépondreSupprimerOn est content tous les soirs quand tu arrives de ta longue marche et que tu peux boire une bonne bière.C'est là qu'on trinque de tout coeur avec toi...Bonnes rencontres et buen camino....
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