J12 - 15 Septembre - Puebla de Sanabria -> Requejo : 13,5 km
Ce matin, la pluie s'est invitée. A 6 h 1/2, il pleut et il n'est pas prévu que la pluie s'arrête beaucoup aujourd'hui.
Les québécois vont prendre leur train pour Ourense, il est à 8 h et il y a 2 km pour y aller.
Pour la part, je change mes plans. J'annule ma réservation faite hier soir pour un hôtel au col Padornelo et je prends une nouvelle réservation pour le refuge privé le plus proche. Je vais réduire mon étape à 12 km: pluie + dénivelé + isolement, c'est un peu beacoup.
A 8 h, il ne pleut plus, je lève le camp. Pour une fois, je laisse quelqu'un derrière moi, un allemand.
Les québécois m'ont laissé un peu de café. Me voici ravitaillée à bon compte. Hier soir, j'ai fait les courses, fait laver mon linge, visité un peu Puebla de Sanabria, et surtout, je me suis reposée. Visiblement, je vais encore me reposer aujourd'hui.
L'étape commence le long de la route, puis s'enfonce dans la forêt. C'est humide. Il faut regarder où on marche car il y a de grosses flaques d4'eau
Au bout de 7,5 km, je trouve un abri avec une cheminée, sans feu bien sûr, qui m'invite à la pause. J'enlève cape et vêtement de pluie car j'ai trop chaud. Il fait plutôt soleil à présent.
Depuis 2 jours, je vois des colchiques dans les prés, comme dit la chanson "c'est la fin de l'été". Je n'en ai jamais vu ailleurs qu'aux alentours du chemin en Espagne.
Depuis hier, iI y a des panneaux en bordure du chemin indiquant qu'il est interdit de récolter les champignons sans autorisation. C'est qu'il doit y en avoir et des bons.
Je longe à ma gauche une châtaigneraie. La spécialité culinaire de la Sanabrie, c'est la chataîgne.
Mes seules rencontres de ce matin sont des vaches en liberté et un tracteur. J'ai eu du mal à entamer la conversation. Et pour ce qui des vaches, les cornes sont dissuasives.
Le chemin alterne entre bitume et sous-bois. Nous suivons la nationale. Nous passons sur l'autoroute dans un sens puis dans l'autre. C'est curieux de se trouver dans une nature ausso sauvage tout en entendant le bruit de la circulation.
J'arrive à l'auberge un peu après 13 h. Tout compte fait, il ne pleuvra pas!
Demain, si tu vas à Lubian, tu tomberas dans le plus aimable des refuges. Je te souhaite de nouvelles rencontres. Je suis sûre que ton isolement ne va pas durer. A partir d'Ourense, surtout mais aussi avant. Bises.
RépondreSupprimerPays de rêve pour moi qui adore la châtaigne ! Merci pour ce beau récit de voyage.
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