J14 - 17 Septembre - Lubiàn -> A Gudiña : 27 km

 Ce matin, je pars à 8 h 08 après un solide petit déjeuner à la Casa Irena, la Casa Rural qui est tout à côté de l'auberge. Nous devons encore avoir de la pluie aujourd'hui, alors autant partir tôt et bien nourri.

Hier après-midi, il a plu de 15 h a 19 h. J'ai mangé mes pâtes avec Ajelandro qui lui aussi s'était fait cuire des pâtes. Ajelando, il fait la "Vuelta" - le retour. Il revient de Fisterra et rentre chez lui à Abacete.



A la sortie de la Casa Irena, je traverse Lubiàn sous un rayon de soleil et je descends sur le sanctuaire de la vierge de Tuiza,  petite église du XIIIème siècle de style baroque.

Il est impossible de visiter puisque bien sûr toutes les églises sont fermées.

Contrairement à l'avis de la serveuse à la Casa Irena, je continue en prennant le chemin forestier et pas la route. A Lubián, nous étions à 1000 m d'altitude. En quelques kilomètres, il va me falloir monter à Alto Da Canda qui est 1300 m d'altitude. La pente est raide. C'est un petit chemin escarpé. Je monte en traversant une forêt de chênes auxquels se rajoutent des bouleaux. Il y a souvent sur un des côtés du chemin une margelle de granit sur laquelle on peut marcher quand c'est trop humide. Le soleil, quoique timide, est de la partie. C'est magnifique. Je prends plaisir à marcher et à grimper. Je dois avoir des ancêtres nomades et/ou montagnards, c'est sûr!




Sur le bord du chemin, il y a d'énormes champignons beiges.

Je croise une joggeuse et 3 promeneurs du dimanche, avec leur parapluie.


Après le sommet à Alto Da Canda, nous changeons de région. Nous rentrons en Galice. Les langues régionales sont utilisées en Espagne. Ici, les gens parlent le galicien. Le chemin s'élargit et redescend sur Vilavella. J'aurais fait 12,5 km. Je compte bien y faire la pause. Mais c'est dimanche, le bar est fermé! Je marche encore un peu et m'arrête dans un endroit tranquille où je peux accrocher mes affaires sans les mouiller. Bien sûr, la pause est plus courte que prévue car il ne fait pas si chaud, mais ça fait du bien de poser le sac et de restaurer un peu.


Je repars et je continue à descendre. Je ne suis plus en forêt, mais dans un paysage plus dégagé. De chaque côté, je côtoie des champs. 



Me voici arrivée  à O Pereiro, mais ici, pour avoir un bar ou un restaurant, il faut se décaler sur la N525 qui est à 800 m. Non, je n'ai pas envie de faire cet écart et je poursuis ma route jusqu'à O Caniso qui est 4 km plus loin et qui nécessite de grimper à nouveau. La pluie arrive. C'était prévu. Me voici d'abord sur une lande, et puis sur une colline de granit avec des chaos de ci de là. Le chemin serpente entre les blocs de pierre. Je fais attention de ne pas glisser. C'est une pluie fine qui ne mouille pas trop. 



Après une petite accalmie, la pluie se remet à tomber un peu plus fort. Il y a beaucoup de vent aussi. 


A O Caniso, il n'y a ni bar, ni restaurant, je dois me résoudre à atteindre la destination de mon étape - 4 km plus loin - pour me restaurer. Il y bien des endroits où je pourrais me mettre à l'abri et manger, mais je juge plus prudent d'avancer car le temps se dégrade.

La pluie s'arrête, puis reprend pour s'arrêter à nouveau. Il est temps que j'arrive au terme de l'étape.

Après la traversée de l'autoroute, je la longe et j'atteinds enfin la petite bourgade. Malgré l'aide du GPS, je ne trouve pas l'auberge. Le tenancier du bar me renseigne, je regardais du mauvais côté.

Une fois l'inscription faite, je dois dans l'ordre me restaurer, me doucher, me reposer. 

Aujourd'hui, j'ai un peu tiré sur la corde: je suis vannée.

Dehors, c'est la tempête.



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