J16 -19 Septembre - Campobecerros -> Albegueria - 29 km

 Ce matin, je ne suis pas vaillante. J'ai pris un coup de fièvre dans la nuit, et par conséquent je n'ai pas eu mon compte de sommeil.

Nous prenons le déjeuner au bar.

Monica part devant, je repasse à l'auberge pour vérifier que je n'ai rien oublié, salue une dernière fois le peliqueiro, et m'engage sur le chemin.  Derrière moi, il y a Victor. Il fait 9° et il y a du brouillard.


Le peliqueiro est un personnage tradtionnel de carnaval de cette partie de la Galice.


C'est une petite route qui monte qui nous amène dans le prochain hameau à quelques kilomètres.

Nous sommes toujours dans un paysage de montagne: de la bruyère à balai, des plantations de pin, du sorbier, des ajoncs, des fougères. 




Au sommet, nous sommes environ à 1130 m d'altitude. Nous sommes dans le parc naturel de l'Invernadeiro.

Peu après la sortie du hameau, au niveau d"une croix en dessous de laquelle il y une sculpture cachée par les cailloux des pèlerins - que je ne vois pas - je tourne à gauche sur un large chemin très agréable. Je vais descendre, jusqu'à Laza, Laza, où je vais m'arrêter pour prendre de l'argent, faire ma pause déjeuner et quelques courses, si je peux.

Le brouillard s'est levé dans la montagne, il fait beau. Ce matin, pour la 1ère fois, j'ai mis le buff autour du cou. Je ne veux pas prendre froid.


Au hameau de As Eiras, une association a mis à disposition des pèlerins des gâteaux, boissons, fruits, charge au pèlerin qui s'arrête de mettre une pièce. J'y retrouve Monica. Victor nous rejoint mais ne s'arrête pas. Je profite de cette pause impromptue, je ne suis pas à 5 mn près.

Monica part devant, je pars derrière, Victor s'est arrêté un peu plus loin.


J'arrive à Laza un peu avant midi. Je tire de l'argent, et rejoins le bar le plus proche. Ce n'est pas l'heure de manger en Espagne. J'ai faim de pâtes. A défaut, je prends un embutido: assiette de charcuterie et fromage. C'est très bien servi. Le pain a été couvert d'huile d'olive et de tomate. C'est bon. Bien sûr, embutido accompagné d'une bière et d'un cafe et me voila prête à repartir.


Ce que je n'ai pas anticipé, c'est que sur les 12 km qui me restent, il y a 4 km de route, 3 km de piste, et 5 km de piste en montée raide , dénivelé de 350 m sur 5 km.

Avant la montée, je m'arrête et mange 2 yaourts et 2 gâteaux.


La fin du parcours me casse les jambes. Mon sac pèse une tonne. Il n'est plus question de prendre des photos. Je concentre toute mon énergie pour arriver au terme de l'étape.  La dureté de l'étape associée à mon manque de sommeil font que j'arrive exténuée. Une fois douchée, je me couche, je dors et je ne refais surface que vers 20 h. 


Pour ce qui est des vélos, quand le chemin est trop raide, ou pas adapté aux vélos, l'option route est proposée aux pèlerins à bicyclette.

Sur les chemins où il y a beaucoup de monde, la coexistence entre les pèlerins à pied et les pèlerins à vélo est problématique. Sur le chemin où je suis, je rencontre un ou 2 vélos par jour. La cohabitation ne peut que bien se passer.



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