J17 - 20 septembre - Alberguía > Xunqueiìra de Ambía - 23 km
Ce matin, pas de bar et de petit déjeuner servi, je me prépare mon petit déjeuner à l'auberge, propose à mes compagnons un café ou un thé, qu'ils refusent. Tant pis pour eux, mais moi il n'est pas question que je parte le ventre vide d'autant plus que je me ressens encore de la difficile marche d'hier.
Avant de partir, je fais le tour de l'auberge, ce que je n'ai même pas eu le courage de faire hier soir. Il y a des coquilles partout, signées et datées. Nous sommes dans l'auberge "Rìncón del peregrino" ou l'auberge de Luis. Mais Luis n'est plus là, il est retraité, c'est Roberto qui a pris sa place.
Il fait froid ce matin, mais il n'y a pas de brouillard. Le soleil fait une brève apparition, puis il repart, nous laissant un ciel gris blanc et une température qui ne monte guère.
Au départ, je suis encore dans la montagne aux environs de 1000 m d'altitude. C est toujours un paysage de lande avec de temps à autre des plantations de pins. Je commence par monter encore et, arrivée au sommet, je descends. La descente est aussi raide que l'était la montée hier, mais elle est moins longue. En plus, elle est un peu casse-gueule. Le chemin est sablonneux et des ravines se sont creusées dans le sable.
A Vilar de Barrio, à 7 km, c'est la pause café pour moi et petit déjeuner pour Monica. Victor arrive losque je suis prête à repartir. Lui aussi a mal digéré l'étape d'hier.
Je repars de Vilar sur une petite route de campagne. Ça sent la vache.
Nous avons changé de paysage, maintenant c'est un paysage agricole. Et nous sommes bien en Galice, il y a des horréos partout, et aussi des hortensias devant toutes les maisons.
Sur un chemin rectiligne et plat, je passe auprès d'élevages de poulets "contrôlés sanitairement". L'odeur est forte.
Même si l'étape est assez courte, je m'offre une 2ème pause avec banane et gâteau. J'aimerais pouvoir m'arrêter plus longtemps, mais il ne fait pas assez chaud pour ça.
Montées et descentes alternent dans cette dernière partie de l'étape. J'en ai plein les pattes. Ce qui est bien, c'est qu'il y a peu d'asphate et des traversées de bois de chênes bien agréables. Je retrouve bien là la Galice avec ses chemins bordés de murets de pierre.
On me propose même d'embrasser un gros chêne, ce que je fais, puisse-t'il me transmettre un peu d'énergie.
Monica m'a dit à la pause qu'elle allait prendre une auberge privée. Moi aussi, j'ai besoin d'un peu de confort, j'adhère à son choix que je fais mien.
Et effectivement, c'est le luxe. Monica se réserve une chambre seule. Moi, je vais me contenter d'un dortoir. C'est un dortoir à 3 places, avec un peu de chance, j'aurais le dortoir pour moi toute seule. Pas besoin de sortir le sac de couchage, il y a des draps, le luxe pour un pèlerin. Ce soir, il y aura le repas....
Bonne route vers Ourense. Adelante!
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