J2 - 5 Septembre - Calzada de Valdunciel -> El Cubo de Vino - 20 km
Difficile de me lever et de partir ce matin. Je traîne, je vérifie plusieurs fois que je n'ai rien oublié: Il est 8 h 40 et le soleil est déjà levé depuis longtemps quand je lève le camp.
J'ai fait les courses hier après-midi et j'ai fait cuire tout un paquet de pâtes, que j'emmène bien sûr! Mon sac est lourd ce matin!
A la sortie du village, je monte à l'observatoire ornithologique. Des canards, des hérons cendrés...sont entre autres présents et visibles. Pas pour moi, mais le poste d'observation est original et bien documenté.
Je n'ai toujours pas vu un seul pèlerin depuis mon départ de Salamanque. Il fait beau. La température est agréable pour marcher.
Au bout d'une petite heure de marche, je rejoins les abords de la N630 qui relie Salamanque à Zamora. Et juste derrière, il y a l'autoroute A66. Je vais marcher à gauche de ces 2 voisines bruyantes tout aujourd'hui. Autant dire que le trajet ne va pas me laisser des souvenirs impérissables.
A ma gauche, il y a des champs de tournesol, puis des champs de betterave avec d'énormes rampes d'arrosage en bordure.
Sur le chemin, les morceaux de quartz sont magnifiques. J'en soulève un ou 2 puis je les repose. Un liévre détale quelques mètres devant moi.
Je fais ma première pause dans un bosquet de chênes lièges. Je m'arrête 1/2 h pour grignoter et boire.
J'assiste à la traversée d'un troupeau de vaches. Elles ont les yeux tournées vers moi. Je dois leur apparaître incongrue dans le paysage, quoique...c'est elles qui traversent le chemin des pèlerins.
Le chemin monte et au fur et à mesure, la végétation change. Des buissons de ciste odorante accompagnent mon parcours.
La pause déjeuner, je la fais au pied de peupliers, presque face à la prison des Topas. Le vent s'est levé, il fait presque froid à l'ombre. Je me méfie cependant car le soleil tape.
Un peu avant l'arrivée, nous entrons dans la province de Zamora. Les derniers kilomètres sont longs. Et pourtant, je n'ai fait aucun supplément.
Ouf, je suis à l'auberge. Douche, lessive, sieste, blog, petit tour du village et bière, une après-midi de pèlerin, en quelque sorte.
Le village ne présente aucun intérêt. Certaines maisons basses en ruine laissent apparaître des murs en terre, rouge. Cubo del Vino est en fait à 900 m d'altitude, soit un dénivelé de 100 m depuis hier soir.
A 19 h, toujours aucun pèlerin en vue. Il y en a un qui a réservé, mais il n'est pas encore là. Mon hôte me confirme qu'il y a peu de monde en ce moment sur le chemin.
La palissade du poste d'observation est vraiment magnifique. Chapeau le forgeron. Bon chemin Françoise.
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