J22 - 25 Septembre - Botos -> Silleda - 17 km

 Ce matin, à 8 h, je suis devant l'hébergement, prête à démarrer. Jaïme me rejoint et nous nous dirigeons vers le café, qui est fermé bien sûr. Il nous faudra marcher 7,5 km avant d'en trouver un d'ouvert. Je lâche très vite Jaïme qui marche très lentement.

Hier soir, avec Jaïme, nous sommes allés à la fête à la petite ville d'à côté. Ce sont nos hôtes qui ont assuré le taxi.


Ce matin, petites routes, petits villages déserts, forêts, environnements péri-urbains, alternance de montées et de descentes, le paysage varie au gré des kilomètres. C'est beaucoup moins sauvage qu'hier. Les arbres sont surtout des chênes. Les forêts sont très souvent aérées et les chemins forestiers larges la plupart du temps, ce qui évite la sensation d'enfermement ou d'obscurité, surtout quand il fait beau comme aujourd'hui.


La nature est belle certes, mais le petit déjeuner est le bienvenu quand il arrive. Je prends mon temps, je m'attarde, je profite. Situé sur la N525,  le bar José est sympathique. J'y retrouve Victor en grande conversation et plus de pèlerins que je n'en ai jamais vus dans une journée. Et Jaïme arrive à son tour. 



Même si l 'environnement devient de plus en plus péri-urbain, l'étape me réserve encore quelques beaux points de vue. 

A quelques kilomètres de l'arrivée, à Taboada, par un petit chemin qui devient pavé, je descends jusqu'au Rio Deza que je traverse par un petit pont romain du IX ème siècle.



Un peu plus loin, je rencontre Juan, un espagnol, qui fait le chemin Invierno avec 13 amis. Le chemin Invierno qui démarre à Ponferrada a rejoint le chemin Sanabres il y a quelques kilomètres. Juan me dit que la plupart des restaurants à l'étape seront fermés parce que c'est lundi et il m'invite à me joindre à leur repas, ce que j'accepte.

Il retrouve son groupe quelques mètres plus loin â côté d'une chapelle du XII ème siècle et d'un pèlerin en granit.



Je longe à nouveau des fermes et traverse des bois. Dans un des bois traversés, je vois des bolets, je ne peux pas les ramasser, je ne saurais qu'en faire. Un peu plus loin, une famille est en train de ramasser des chataîgnes avec une pince.

En me rapprochant de la ville, je longe un champ où se fait le ramassage des pommes de terre.


Et j'arrive dans la petite ville de Silleda. Devant l'auberge que j'ai choisie, je tombe sur une porte close, fermée en raison de vacances. J'en avise une autre où je retrouve le groupe de pèlerins précédents.


A 15 h, je rejoins le restaurant où nous nous sommes donnés rendez-vous.

L'ambiance est bonne et nous sommes nombreux. Le repas dure.

Dans l'après-midi, Jaïme m'appelle pour m'inviter à prendre un taxi pour aller visiter un quelconque monastère. Je décline. Il est déjà 16 h et nous sommes encore à table.




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