J10 - 27 septembre - Labruge -> Aguçadura : 26 km

 Ce matin, j'y vais à la cool, je n'ai pas envie de me presser. Après le petit-déjeuner que je me prépare à l'auberge - j'ai acheté du pain et du beurre - je réserve mon hébergement pour le soir. Et comme ça, je pourrais marcher à mon rythme. Ma destination sera Aguçadura.

Je sors de l'auberge à 8 h 50. L'auberge est vide. L'heure limite de sortie est 9 h. La dernière partie avant moi est une Tchèque - de 64 ans. Il y a beaucoup de tchèques sur le chemin, surtout des femmes.

Ma main a enflée. Sur le dos de la main, un oedème, sur la paume, un bleu. Je n'ai pas vraiment mal, mais ce n'est pas beau.

Ceux qui sont partis avant moi ont pris la pluie. Moi, je pars avec le soleil.

Et je retrouve la plage et la mer...


Mes 1ers pèlerins rencontrés ce matin sont un couple avec un bébé de 4 mois. Elle est allemande, lui est équatirien et ils vivent en Autriche.  C'est un chemin qui doit avoir une histoire...Le papa porte le bébé, la Maman pousse le landau...Ils sont partis le 10 septembre de Lisbonne.



Des kilomètres de plage...J'ai parlé de surf hier, mais je me trompais, il y a trop de rochers pour ça. Il y a effectivement des plages de surf à proximité.

Marcher sur les passerelles de bois est très agréable, sauf que....le passage est interdit, le chemin dévié, car ils sont en train de rénover les passerelles...et je me retrouve dans le village, puis dans la forêt et au final sur le chemin de la côte d'origine qui passe à l'intérieur dans les villages, un petit détour qui va bien chercher dans les 3 ou 4 kilomètres...


Cela fait 11 km que je marche. Le détour est terminé, je me rpproche à nouveau de la plage pour la pause déjeuner. Et je retrouve là 4 françaises d'Albi, de Gaillac...Je crois rêver. Nous prenons le temps d'échanger et même de parler de Lautrec.


Après la plage, c'est le passage par Vila do Conde - le pont sur un bras de mer, le monastère Santa Clara qui domine la rivière, de sa masse imposante et majestueuse.

La petite ville de Vila do Conde est pleine de charme. De vieilles maisons en pierre, des petits restaurants cosy â touche touche, des rues pavées. Sous le soleil, c'est un petit joyau. 

Bien sûr, les quartiers plus périphériques sont moins fun. Très vite, nous entrons dans une nouvelle petite bourgade tout aussi agréable Povoa de Varzim. A la différence de Vila do Codé, Povoa de Varzim est une station balnéaire avec son casino, ses cabines de plage, ses boutiques. 

Et je retrouve, enfin, des passerelles pour marcher sur la plage.

Récolte d'algues, des tas marrons sur la plage recouverts d'un plastique.

Il y a beaucoup de vent, mais le ciel est tpujours très lumineux. Je me saôule de l"air de la mer et  du vent. 



À la sortie d'une plage, je découvre le tableau des pèlerins, sorte de monument au pèlerins qui se construit avec ce que chacun y met.



Quelques kilomètres encore dans le soleil et le vent. À écouter la mer.

Le temps de recevoir en cadeau un petit pendentif représentant une coquille St Jacques...

L'auberge est là, juste au bord de la plage. Je pose mon sac.

Et pour finir, repas au restaurant face au soleil qui se couche.





Commentaires

  1. Sympa comme chemin aujourd'hui et une soirée au bord de l'eau au couchant avec le bruit des vagues, quel plaisir. J'espère que ta main va mieux. Bisous 😘

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