J2 - 19 septembre - Sernadelo -> Agueda - 28,3 km
Après un 1ère soirée avec des pèlerins, français, première nuit de dortoir. Un dortoir d'une dizaine de personnes. La soirée est festive et la morue, portugaise. Mais pour la gastronomie, il faudra repasser. Pour le vin aussi. Le vin est ràpeux et le plat est gras. Peu importe, mes compagnons - un couple - sont agréables. Elle, elle est atteinte de la maladie de Lime. Le chemin qu'elle prend 2 fois par an, est une vraie thérapie pour elle. Même si ça ne peut pas la guérir. Quand ils ont décidé de se mettre en route sur le chemin, elle n'était pas capable de marcher plus d'un 1/4 h d'affilé. Ça a nécessité une longue préparation. La maladie de Lime'est vraiment une sale maladie.
En fin de repas, un espagnol se joint à nous. Sa fille vit à Paris. Il apprend le français.
Après donc une nuit de dortoir, c'est le départ pour la 2ème étape. Je pars sans petit déjeuner un peu après 7 h 30.
Je m'arrête pour petit-déjeuner une heure plus tard après une balade apéritive bien sympathique entre des maisons tout d'abord, puis en forêt. Au passage, j'admire quelques belles villas contemporaines. Je ne regrette pas mon arrêt à Aguim, malgré le petit détour occasionné. Les patrons du bar sont très accueillants. Ils me présentent un français, un pèlerin, qui vient d'acquérir une maison dans le coin. Le francais est bavard et me raconte ses aventures et ses exploits. Au moment du départ, le patron me propose une halte chez un autre français qui habite à proximité du chemin. Je décline. Je dois avancer.
Je reprends mon chemin qui serpente entre villages, zones industrielles, en activité ou en friche, terrains de sport. Le ciel s'est éclairci par rapport à hier. Aux dires de l'hospitalier, le chemin est praticable, même s'il peut y avoir des zones un peu cramées et des zones avec des nuages de fumée.
Dès 10 h, il commence à faire chaud, mais ce n'est plus la canicule.
Je m'arrête devant une maison pour prendre un buisson en fleurs bleu - mauve, du plumbago. Je réponds au salut d'une habitante qui arrive en face de moi et...je m'étale de tout mon long. Je n'ai pas vu la petite marche, je trébuche, le poids du sac fait le reste. 1ère chute! Rien de méchant, mais je dois faire atattention.
Je dépasse des champs de kiwis et des vignobles.
Certaines propriétés viticoles semblent bien se porter.
Pause déjeuner auprès d'une fontaine. L'eau n'est pas potable mais l'endroit est frais et le bruit de l'eau est reposant.
Après le déjeuner, je me retrouve à déambuler pendant plusieurs kilomètres dans une vaste zone industrielle. La route est rectiligne, ennuyeuse et monotone, mais pas dangereuse car les bas côtés sont larges. De la métallurgie, des pneus....et plein d'autres usines.
C'est ensuite l'arrivée sur Agueda, une petite ville qui traîne en longueur. Agueda, c'est aussi le nom de la rivière qui passe à Agueda. Comme dans plein d'autres villes, les parapluies coiffent les rues du centre ville.
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