J6 - 23 septembre - Sao Jao de Madeira -> Grijo: 21 km
Une nouvelle journée s'annonce. Il fait frais le matin mais il fait beau.
Le couple d'italiens a quitté le dortoir à 4 h 40. Hier soir. A 8 h, elle dormait. Tout était éteint et les volets etaient fermés. Fabio, l'autre italien n'en revenait pas. Nous nous sommes retrouvés sur le canapé dans le couloir tous les 2 avant d'aller nous coucher. J'ai mangé mes pâtes froides cuisinées la veille en guise de dîner.
Ce matin, je quitte Sao Jao de Madeira sans regret. C'est une petite ville sans grand cachet: moderne, des immeubles, de grandes artères, des magasins, des centres commerciaux. Mais avec sans doute un musée industriel intéressant.
"Nous sommes nés pour avoir des ailes" dit le poète". J'en suis persuadée, sauf que parfois nos ailes s'engluent dans le quotidien...
Ragaillardie, je continue à monter pour sortir de la ville.
Comme indiqué sur le guide, une surprise m'attend à Escapaes. Les petits du jardin d'enfants et leurs maîtresses m'accueillent et les petits chantent des chansons tandis que je bois mon café et que je mange des petits gâteaux. Une pause bienvenue et touchante.
Un peu plus loin, j'arrive sur la Nationale 1 sur laquelle je vais effectuer quelques kilomètres. La Nationale 1 relie Lisbonne à Porto en passant par Coïmbra. En fait, depuis mon départ, je longe plus ou moins la nationale 1 et je la traverse régulièrement. Il y a beaucoup de circulation et surtout beaucoup de camions. Je suis bien contente quand je peux m'en écarter.
Il y aussi une autoroute, l'autoroute A1,qui relie Lisbonne à Porto et qui passe à gauche de Coïmbra. Elle est à gauche par rapport au chemin.
J'emprunte également un tronçon de voie romaine qui m'offre un peu de nature, mais cela ne dure pas. L'étape est comme celle d'hier, sous le signe du bitume et de l'urbain. Depuis hier, j'ai l'impression de traverser une interminable banlieue plus ou moins aérée. Les maisons se suivent le long de la route avec parfois entre 2 un jardin ou un champ avec des moutons, un cheval, des kiwis, des chous, des horréos...
Je peine à trouver un endroit pour me poser pour déjeûner. Ce sera sur un banc auprès d'une chapelle. Un peu plus loin, je m'arrête pour prendre un café. Il y a là 2 pèlerines canadiennes qui font le chemin avec un tour opérator qui s'occupe des bagages et de l'hébergement. Ce sont les 1ers pèlerins pour Santiago que je rencontre aujourd'hui. Par contre, j'ai rencontré 4 pèlerins qui se dirigeaient vers Fatima.
Quand je repars, je vois 2 pèlerins qui marchent quelques mètres devant moi.
Après quelques déambulations urbaines sans grand intérêt et la traversée de 2 autoroutes dont l'autoroute A1 pour finir, j'arrive à l'auberge qui est sur une petite route un peu passante.
Nous serons sans doute 2 cette nuit, une Tchèque de 48 ans et moi. Aujourd'hui, c'est lundi. Je fais un petit repérage dans le village, je n'achèterais rien aujourd'hui, le supermarché est fermé. Mais la boulangerie est ouverte. Je commande une bière et un petit gâteau.
Pour ce soir, il me reste des pâtes....Il y a un restaurant qui est ouvert, mais je ne veux pas y aller seule, et demain je serais à Porto, ce sera sans doute plus fun.
Merveilleux Cadeau que la Vie t'as offerte, c'est émouvant! C'est de l'Energie pure et ça nourrit l'Ame. Du moins c'est comme ça que je le ressens
RépondreSupprimerBonne continuation
Bisous
Je vois que tu progresses sur le chemin pour moi ce serait compliqué non pas par le kilométrage mais par les paysages
RépondreSupprimerMais chacun trouve son plaisir à sa façon
Mais les différences bâtissent l'amitié et ça c'est super bonne route ma cops bisous