J15 - 02 Octobre - Viladesuso -> A Ramallosa: 19,5 km

Toujours aussi humide ce matin. Je pars sans cape cependant. Il bruine un petit peu, mais c'est supportable. 

Je monte sur les chemins, puis sur les chemins. Je dépasse le phare de Mougas. Les grosses limaces noires et les escargots se prélassent sur le chemin. 

Tiens, un moulin, avec des ailes celui-là.


La vue est magnifique, mais la visibilité quasi nulle. Je marche dans un espèce de brouillard/ brume qui couvre de ouate grise tout le paysage.

Les hortensias sont partout, comme en Bretagne. Mais les toits sont en tuile ici.

Au bout de 2 h, je suis obligée de me résoudre à me couvrir. Il pleut trop fort. L'eau ruisselle sur le bord de la route où je marche beaucoup ce matin. Depuis hier, je me réjouis d'être en Galice car le chemin est toujours bien emménagé et la marche sur le bord de la route est réduite au minimum.

Ceci dit, une voie assez large est amenagée sur le bord de la route pour les piétons et les cyclistes. Quelques passages également sur des chemins au bord de la mer, mais de manière assez furtive ce matin. Impossible de prendre des photos, vu la pluie qui n'arrête pas. 

Je loupe une bifurcation sur la droite. Et je continue sur la route pendant un temps. Quand je peux m'abriter sous un abri de bus. Je repère le chemin et je le récupère. Il est à peine 500 mètres au dessus.

La pluie redouble. Il y a beaucoup de vent aussi. Mes pieds font flic floc. 

J'aime ces moments où les éléments se déchaînent, quand le corps doit puiser dans ses réserves pour faire face. Cela me donne le sentiment d'être pleinement vivante. C'est vivifiant.

Enfermée dans ma bulle de protection, j'avance. De temps à autre, un pèlerin s'abrite sous un abri-bus.

Ce n'est qu'au bout de 2 h de bonne pluie que je peux m'arrêter pour faire la pause et me sécher un peu, momentanément. J'ai fait 16 km! Je ne suis pas seule à m'arrêter là.

Je suis à Baïona, peite ville qui a l'air bien coquette, dommage de la découvrir sous la pluie.

Une tortilla espagnole, une bière et un café, et c'est reparti pour quelques kilomètres. Je n'ai rien réservé, mais a priori, il y a des hébergements avec beaucoup de places.

Bien sûr, il pleut toujours. Je traverse les faubours de Baïona, qui comme la majorité des faubourgs ne présente guère d'intérêt, mais il faut bien que les gens habitent quelque part.

Je prends la 1ère auberge qui se présente. Elle est plus petite que celle que j'avais envisagée. Du coup, c'est plutôt mieux. Et en plus, je retrouve les 4 françaises déjà rencontrées sur le parcours, la dame tchèque- Jarmila - à côté de qui j'ai dormi plusieurs jours de suite et aussi lew roumains rencontrés hier. 


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