J17 - 4 Octobre - Vigo -> Arcade : 27 km?
Vigo, c'est une grande ville. Pour la quitter, il faut traverser le centre ville, passer devant la cathédrale, longer le port et les installations portuaires et monter, monter, monter, d'abord dans la ville puis dans les faubourgs..Il faut traverser les routes et et autoroutes d'accès, par dessous, par dessus et ça grimpe raide. Je surplombe maintenant la ville de Vigo. J'ai une belle vue sur la baie de Vigo et l'estuaire. C'est difficile de savoir où finit l'estuaire et où commence la baie. Dans la baie, sur l'eau, il y a des plateformes en grand nombre. Je ne sais pas de quoi il s'agit. En face de Vigo, il y a les îles Cies qui sont une des attractions de Vigo.
Vigo n'est pas vraiment une jolie ville. C'est une ville portuaire. Si j'avais pu aller au delà de Vigo, je ne me serais pas arrêtée à Vigo. Mais j'étais fatiguée. J'avais les orteils en sang, à cause du bitume sans doute.
Aujourd'hui, au bout de 8 km de bitume, enfin un chemin sablonneux. Sur le bord du chemin, un habitant a ouvert sa maison pour accueillir les pèlerins pour une pause. Pause bienvenue. C'est José qui nous acueille, le fils de la maison. Me voiĺà remise sur pied pour continuer ma route.
Et enfin, c'est la forêt espérée, attendue. Chênes, hêtres, chataîgniers, et très vite les eucalyptus et les pins. Enfin, un vrai chemin qui ne fait pas mal aux pieds
8 km plus loin, je m'arrête pour déjeûner et j'en profite pour réserver l'hébrgement de ce soir. Cela me permettra d'être plus cool.
Quand j'ai fini de faire ma pause, ils débarquent tous, les pèlerins. Il est temps que je me sauve. Je croise les 4 françaises, et aussi Anne une autre française qui a fini son chemin d'une semaine...
A présent , je descends jusqu'à Redondela. De l'asphalte et ça descend raide. Redondela est une bien jolie petite ville. Il y a plein d'auberges et des pèlerins partout. Les 2 chemins portugais - le central et celui du littoral se rejoignent ici. Et en plus, on est à moins de 100 km de Santiago. Donc ça fait du monde, trop pour moi. C'est pour ça que je veux avancer davantage.
A présent, on monte à nouveau et toujours de l'asphalte. Enfin des chemins et des beaux chemins comme je je les aime, à travers les foréts de pins, d'eucayptus, au milieu des fougères et de la bruyère. Ça grimpe pas mal.
Et ensuite, pour rejoindre ma destination, Arcade, je descends...
Et qui je retrouve dans le lit d'à côté, Elisabeth que j'ai lâchée il y a plusieurs jours à Fao pour passer à l'hôpital.
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